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22/09/2013

La mort préfère Ava (M. BERNARD)

« La première fois qu’Ava revit Marco, le garçon avec qui elle était sortie l’été de ses quinze ans, il tenait la porte de la pizzeria de ses parents, à Mercy, pour laisser entrer une jeune fille. »

IMG_0609.JPGAva se rend sur Guernesey, où elle doit participer à l'assemblée annuelle des consolateurs de fantômes. Elle espère obtenir des réponses aux questions qui la tracassent. À commencer par celle-ci : comment peut-on avoir une vie sentimentale quand on doit cacher à ses proches qu'on a le don de voir les morts ? Un sujet qu’il va devenir urgent de creuser car Ava loge chez un garçon si beau qu'il est presque impossible de le regarder et de l'écouter en même temps… Sans compter que les fantômes raffolent des histoires d'amour, et n'hésitent pas à se mêler de celles d'Ava !

Petit à petit, Ava grandit, sort de sa coquille et ose s’affirmer, même si elle ne maîtrise pas encore tous les codes de la vie en société… En prise désormais avec un pouvoir de séduction qu’elle ne se connaissait pas, elle sème les cœurs brisés sur son chemin et  doit apprendre à composer avec ces amoureux aussi divers que variés et aussi sympathiques qu’inquiétants. Ajoutons à cela un peuple de fantômes qui n’est pas décidé à se laisser dicter ses lois par une jeune mortelle qui n’a pas encore seize ans, vous comprendrez que la vie d’Ava est loin d’être facile.

Dans ce troisième volume, Maïté BERNARD approfondit les relations entre Ava et sa « tutrice » Cecilia Watson. Le petit-fils de cette dernière passe à l’arrière-plan mais c’est en revanche le passé tragique de la vieille dame qui va refaire surface et venir empoisonner les relations entre consolateurs. Enfin, le dernier chapitre réserve un coup de théâtre qui vient tout bouleverser et fait attendre le quatrième tome avec impatience !

- Que s’est-il passé exactement ?dit-il.

- J’ai des fans.

La réponse semblait provocatrice mais ce n’était pas ce qu’elle avait voulu, les mots avaient jailli. Maintenant qu’elle y songeait, cela arrivait de plus en plus souvent, comme un signe extérieur de son impatience générale. Elle sentit un soupçon d’inquiétude. Etre agacée de ne pas pouvoir aller au ciné à dix-huit heures, c’était une chose, mais dire ce qui lui passait par la tête, cela pouvait avoir des conséquences graves. Ava ne devait pas dire qu’elle voyait les morts, et ne devait pas parler de ce qu’ils lui apprenaient.

- J’ai été débordée par des fantômes qui étaient tout excités d’être à côté de…

« Moi » ? « Ava d’Avezac » ? Parler d’elle à la troisième personne paraissait tellement prétentieux…

- Il paraît que je suis…

Elle eut un haussement d’épaule gêné.

- Connue.

- Connue pour quoi ?

- J’aimerais bien le savoir !

Maïté BERNARD, La mort préfère Ava.

Syros

370 pages – 16,90€

Paru en 2013

L’auteur : Maïté BERNARD est née le 11 septembre 1973 à Nîmes. C’est un écrivain français de romans noirs et de romans de littérature générale. Elle a passé son enfance dans le Sud de la France. À l’adolescence, elle est partie vivre en Argentine, à Buenos Aires. Pendant ses études supérieures, elle a aussi vécu deux ans aux États-Unis, à East Lansing dans le Michigan, et à New York. Depuis dix ans, elle est de retour en France, et travaille comme documentaliste à Versailles. Maïté Bernard a obtenu le prix du polar 2003 de Montigny-lès-Cormeilles pour son premier roman, Fantômes, paru à la « Série Noire » en 2002. Son roman le plus récent, Monsieur Madone, est paru en 2009 aux éditions Le Passage. Aux éditions Syros, elle est l’auteur de Un cactus à Versailles (2009) et de Trois baisers (2010), tous deux dans la collection « Tempo+ » et des premiers volumes des aventures d’Ava, Ava préfère les fantômes et Ava préfère se battre.

17:22 Publié dans Fantastique | Lien permanent | Tags : syros, ava, bernard, adolescente, mort, jersey | |  Facebook | | |

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