Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/04/2014

Série 23 - Le Bouclier (V. MEGE)

« A chaque foulée, Rodrigue manquait de glisser et la boue giclait sur ses jambes nues. »

IMG_1148.JPGEn cette fin du vingt-troisième siècle, plusieurs civilisations cohabitent sur la terre. Avides de nouvelles sensations, les Moijeux ont développé une technologie de pointe et ne pensent qu'à gagner des kapits. Les Takolens au contraire ont décidé d'être proches de la nature et cultivent leur esprit. Le jour où Rodrigue est envoyé en mission dans un collège pour Moijeux, c'est donc un véritable choc des cultures. Communications par Tiwax, dômes de cours, cagoules gluantes et chaussures à ressorts, tout étonne le jeune Takolen, même le langage ! Saura-t-il s'adapter ? S'il échouait, les conséquences seraient catastrophiques.

Roman original, Série 23 - Le Bouclier mêle avec finesse futur et passé : futur car il s’agit d’une série de science-fiction, passé car petit ) petit, au fil de la lecture, va se dessiner une autre histoire, celle d’un passé plus enfoui encore pour les Moijeux que pour les Takolens, et qui va donner sens au présent.

Les personnages adolescents sont attachants, on se prend à découvrir à travers les yeux de de Rodrigue, le plus proche de nous, cette civilisation qui risque fort de ressembler à notre civilisation future, une civilisation où le profit et la rentabilité ont fait table rase de la culture et de la nature, même si il faut un peu de temps pour s’approprier le langage de ces jeunes Moijeux.

Riche en péripéties, assez facile d’accès, cette nouvelle série d’anticipation plaira aux lecteurs de onze à quinze ans.

- Le sage Arraand-Bal n’y connaît rien, coupa sèchement l’homme au visage grêlé. Il vous enseigne ce qu’on doit enseigner aux Takolens. Il vous apprend à réfléchir, à vivre dans la nature, à vous cultiver, à courir, à lire, à chanter, à vous battre, que sais-je encore. Je respecte profondément son enseignement. Le sage Arraand-Bal est l’un des meilleurs sages de sa génération, très certainement. Mais en matière de technologies moijeuses, il est dépassé. Sache que les Moijeux ne pensent qu’à ça. A améliorer leur technologie en permanence. Pendant que je te parle, ils inventent encore des machines plus puissantes et le Tiwax que je te présente n’est, certainement, déjà plus le dernier modèle.

Virginie MEGE, Série 23 - Le Bouclier

Editions Dominum

342 pages – 12,50 €

Paru en 2012

 

L’auteur : Professeur de Lettres, Virginie MEGE aime passer beaucoup de temps à rêver et à griffonner des bouts de textes dans des carnets. Tout l'inspire : la rue, les gens, les expos qu’elle voit, les bouquins qu’elle lit. Elle a aujourd’hui publié deux romans et trois recueils de textes.

Elle aime raconter des histoires et les partager, que ce soit auprès d'adolescents ou d’adultes, chercher le mot juste, l'émotion simple et vraie, qu'il faut garder et transmettre.

Le Bouclier est le premier volume de sa trilogie pour adolescents.

 

Le site de l’auteur : http://vm-auteur.blogspot.fr

09:49 Publié dans Science-fiction | Lien permanent | Tags : dominum, mège, adolescent, futur, mythologie | |  Facebook | | |

15/12/2013

Le Garçon de l'intérieur (B. SEVERAC)

« A l’arrière de la voiture, le front appuyé contre le vitre, la tête ébranlée par les trépidations du moteur, Jules Lascaud laisse son regard vagabonder au-dessus des étendues de champs et de forêts traversées par l’autoroute. »

adolescent, séverac,surdité, handicapUn petit village viticole alsacien où tout le monde se connaît. Des vignes tronçonnées. Un accident de la route suspect. De vieux secrets de famille. Neuf mois après l'accident qui l'a rendu sourd (Silence), Jules passe ses vacances avec sa famille en Alsace. Il sympathise avec Rémi, un jeune sourd de naissance dont il devient inséparable, et cherche à se faire remarquer de la piquante Camille, quitte à se mêler de ce qui ne le regarde pas…

Après l’efficace Silence, qui nous faisait entrer dans le monde des sourds à la suite de l’accident de Jules tout en nous mêlant à une efficace intrigue policière où se mêlait trafic de drogue, délation et menaces, Benoît SEVERAC aborde ici plus clairement la situation de handicap et la difficulté à trouver sa place : Jules doit-il accepter d’être sourd et en tant que tel parmi les « nouveaux » siens ou rester dans un entre-deux, ex-entendant qui ne l’est plus ?

Davantage que l’intrigue policière, encore présente dans ce roman, c’est cette problématique qui anime tout le livre ; ce qui le rend peut-être plus profond que le premier, mais moins efficace car plus introspectif.

« Rien, signe-t-elle de manière agressive. Va rejoindre ton copain. Restez donc entre sourds. Et arrête d’oraliser, tu es ridicule. »

Jules encaisse le coup. C’est la première fois qu’un entendant lui dit une chose aussi dure depuis qu’il est sourd. Lui qui fait tant d’efforts pour parler à voix haute quand il s’adresse à des non-sourds, pensant ainsi faire preuve de bonne volonté, pour eux ! Il trouve Camille terriblement injuste. Une fraction de seconde, il a envie de la gifler, de hurler, puis de fuir en courant. (…)

- Pourquoi tu me dis ça ? En quoi je suis ridicule ? »

« Assume ce que tu es. Il n’y a rien de plus minable que ces sourds qui essaient de faire plaisir aux entendants, qui jouent les bons toutous en apprenant à parler. »

« Je suis un devenu sourd, je ne peux pas le renier. J’ai parlé pendant quinze ans avant de perdre l’audition. »

« Eh bien, deviens sourd ! Signe ! Tu ne vas pas rester le cul entre deux chaises. Sois fier de ce que tu es. »

Benoît SEVERAC, Le Garçon de l’intérieur.

Syros – Rat noir

205 pages –14,50€

Paru en 2013

Lire un extrait : http://www.syros.fr/feuilletage/viewer.php?isbn=9782748514292

L’auteur : Benoît SEVERAC est romancier et professeur d’anglais à l’École vétérinaire de Toulouse. Il a compris très tard qu’il écrivait depuis toujours. Il s’est trompé en se croyant un temps photographe, il a abandonné le reflex pour le clavier et s’en porte mieux, mais il en a gardé quelque chose : une efficacité dans la description peut-être, une façon de rendre une ambiance par le cadre. Quoiqu’il en soit, ses romans sont toujours très « visuels ». Silence est son premier roman-jeunesse, Le Garçon de l’intérieur sa suite. Benoît Séverac est également musicien, membre du conseil d’administration de Toulouse Polars du Sud et membre de 813 (l’association des amateurs de littérature policière).

Blog de l’auteur : http://benoit.severac.over-blog.com

19:16 Publié dans Vie quotidienne | Lien permanent | Tags : adolescent, séverac, surdité, handicap | |  Facebook | | |

10/07/2013

Le Secret du gladiateur (L. BAZIRE)

« Les sept hommes attendaient, impassibles. »

Le secret du gladiateur.JPGMarcus est effondré. Son père adoptif, le gladiateur Fulgur, s'est fait poignarder dans l'arène. Son adversaire n'a suivi aucune des règles en vigueur lors d'un combat et, Marcus en est convaincu, son coup était prémédité. Le sang du jeune Romain ne fait qu'un tour : il va mener son enquête, coûte que coûte. Les agressions qui se multiplient à son encontre ne font qu'ajouter à sa détermination… Il ne se doute pas, pourtant, que cela pourrait le mener à lever le voile sur le secret de ses origines.

Avec cette enquête dans les arènes de Rome, Laure BAZIRE fait coup double : nous proposer un roman mettant en scène l’univers des gladiateurs au premier siècle de notre ère et la quête identitaire d’un jeune adolescent entre deux univers. La peinture de la Rome antique, ses quartiers, ses mœurs, est très plaisante et les personnages très attachants.

Le Secret du gladiateur est une ouverture sur l’Antiquité tout à fait réussie et plaira sans nul doute aux jeunes lecteurs.

- L’or et le sang. La couleur du sable de l’arène. La vie de ton adversaire qui coule avec son sang. C'est un métier, petit, et ça, tu l’as ou tu l’as pas, avait-il lâché d’un seul trait.

Marcus secoua la tête à ce souvenir. C’était ce jour-là qu’il avait compris. L’envie de tuer, il ne l’avait jamais eu. Il avait vu cet éclat dur qui s’allumait dans les prunelles des combattants alors qu’ils entraient dans l’arène. Lui tremblait de peur, il fuyait les premiers coups échangés. L’envie de vaincre, ça, il l’avait ressentie. Mais pas celle de tuer, pas celle d’asséner un coup fatal. Il savait bien que les gladiateurs acceptaient ce principe : tuer ou être tué, jouer sa vie sur une feinte, jouir des acclamations de la foule pour un combat parfaitement magnifique. C’était cela qui se jouait dans la tête de ces hommes et qui lui restait étrangers. Lui, ce qu’il aimait, c’était… c’était quoi au fond ?

La question méritait un peu de réflexion. Marcus dessina du bout de sa sandale des cercles dans la poussière de la rue.

Laure BAZIRE, Le Secret du gladiateur.

Nathan

192 pages – 5€

Paru en 2013

Feuilleter un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092544075

L’auteur : Professeur de lettres, Laure BAZIRE aurait voulu les poulets créent des jardins. Elle a bien élevé des poules, mais les chiens les ont dévorés, alors elle laisse ses enfants, secoue les élèves et écrit des histoires qu’elle n’a pas vécues. Elle partage son temps entre Versailles et la Normandie.

Elle a eu un âne pendant longtemps (ceux qui ont lu Le singe de Buffon en ont entendu parler !), mais il est maintenant à la retraite dans une propriété voisine, après avoir tenté de s’introduire maintes fois dans le salon.

Co-auteur de romans sur le siècle des lumières, sur lequel porte sa thèse, elle a voulu cette fois faire partager son goût des textes antiques en imaginant le personnage de Marcus.

08/07/2013

Alabama Blues (M. RIPPERT)

« En cours de géo, Clem’ m’a plumé au poker. »

oskar, rippert, blues,adolescent,musiqueQui est Dexter ? C’est ce que se demande Lou en écoutant, un soir, le vieux mendiant de la place jouer du saxo. Est-il un SDF égaré, un musicien usé ? Les Chics Types comprennent vite, eux, qu’ils ont beaucoup à apprendre de ce jazzman aussi mystérieux que virtuose. Grâce à Dexter, grâce à la musique et au blues, Lou va réussir à ouvrir son cœur…

Alabama blues est né de la rencontre entre un auteur de littérature jeunesse, Maryvonne Rippert et un groupe de musiciens lyonnais, les Chics Types. Un livre et un album de musique sont nés de cette amitié en même temps qu’une belle complicité. Comme Maryvonne RIPPERT l’explique sur son blog, « Il y a  presque deux ans, j’ai reçu un mail curieux, signé : Les Chics types. Avec un nom pareil, comment ne pas répondre à leur demande de rencontre ? Ils voulaient me parler d’un projet que je ne comprenais pas bien, mais bon. Rendez-vous fut  pris, et c’est ainsi qu’un jour, Christian débarqua chez moi… - Et si on devenait des héros de roman jeunesse? (…) Au début, j’étais mitigée. Je ne connaissais pas la musique des Chics Types, je ne comprenais pas vraiment. (…) - Bon, j’ai dis. Faut voir… J’ai vu … Un groupe enthousiaste, exigeant, cultivé, une musique carrée, un beau choix musical, une belle voix… - Bon, j’ai redis. Je vais essayer de vous bricoler quelque chose. »

Et ce « bricolage » donne Alabama Blues, l’histoire de ce saxophoniste américain arrivé à Lyon presque par hasard, mystérieux et attachant, qui va entraîner à sa suite Lou, un jeune adolescent un peu perdu, entre ses parents divorcés, de nouvelles demi-sœurs et un collège où il n’est pas vraiment intégré. L’histoire nous fait déambuler à travers les rues de Lyon, rêver de la Nouvelle-Orléans et, surtout, elle donne à entendre puisqu’au fil de la lecture s’égrènent comme autant de petites perles des flashcodes permettant d’entendre les chansons évoquées dans le roman.

L’initiative est originale, l’histoire bien menée, cet Alabama Blues est un très bon moment de lecture.

Chaque jour, lorsque je rentre du collège, je m'arrête sur la place de Paris pour écouter Dexter. Il me salut d’un long pouet ! du plus loin qu'il me voit arriver. Ça me fait du bien de retrouver ici. Le musicien de jazz est toujours au même endroit, comme si le temps et les saisons n’avaient pas d’importance. Je m’assois sur les talons à côté de lui, et je me détends enfin.

Grâce à ses improvisations magiques, ma journée ratée s’éloigne, avec ses contrôles bâclés, son ennui, sa peur de redoubler. Car c’est dur. Les profs ne me lâchent plus. Les résultats font le yo-yo, ça ne leur plaît pas. Au conseil de classe, ils ont dit qu’ils me trouvaient triste et sans entrain. Ils veulent convoquer mes parents à la rentrée. Demain démarrent les vacances de printemps. Au moins, je serai tranquille pendant quelques jours.

Maryvonne RIPPERT, Alabama Blues.

Oskar Editeur

140 pages – 13,95€

Paru en 2012

L’auteur : Maryvonne RIPPERT vit à Lyon. Après des études de lettres modernes, elle rejoint « L’Express » en 1979 comme documentaliste. Elle consacre désormais son temps à l’écriture, et travaille comme formatrice indépendante, animant notamment des ateliers d’écriture et des stages d’animation à la rédaction. Depuis 1990, elle écrit des romans pour la jeunesse et des romans policiers pour adultes. Publiée chez Magnard Jeunesse, Le Seuil ou encore Belin, elle collabore à la série Blue Cerises en 2009 chez Milan. Son roman Métal Mélodie, publié chez Milan a reçu 9 prix littéraires dont le Prix des Incorruptibles 2012.

Blog du livre : http://www.alabamablues.fr

16:08 Publié dans Vie quotidienne | Lien permanent | Tags : oskar, rippert, blues, adolescent, musique | |  Facebook | | |

11/05/2013

Time Riders - Les Flammes de Rome (A. SCARROW)

« Joseph Olivera haletait dans une obscurité totale. »

nathan,scarrow,time riders,Rome, antiquité,adolescent,voyage dans le tempsEn voulant empêcher des Américains venus du futur de coloniser la Rome antique, Liam, Maddy et Sal vont se retrouver tous les trois piégés sous le règne de Caligula, l’empereur fou. Coupés de leur Base, ils vont devoir déployer des trésors d’inventivité pour revenir dans le présent et rétablir le cours de l’Histoire…

Après avoir emmené ses héros chez les Nazis, puis dans la préhistoire, à l’époque de Richard Cœur-de-Lion et enfin sauver Abraham Lincoln, les Time Riders vont découvrir la Rome antique. Sauf qu’elle est loin d’être plaisante. Car d’autres voyageurs temporels les ont précédés et ont déjà commencé à changer le cours de l’histoire, laissant Caligula, l’empereur fou au pouvoir beaucoup trop longtemps. Dans un New York qui n’existe plus, poursuivi par de mystérieux chasseurs-robots venus du futur qui veulent les tuer, Maddy, Liam et Sal sont une fois de plus confrontés au vertige de la boucle temporelle : qui les précédaient ? Pourquoi ont-ils cette impression de déjà-vu, qui les téléguident, du futur ? Autant de questions qui ne trouveront pas leurs réponses dans cet opus qui donne une fois de plus l’envie d’être au suivant !

Même si les lignes temporelles sont de plus en plus confuses à chaque nouvel épisode des Time Riders, il n’empêche que le lecteur continue de se laisser entraîner avec plaisir dans ces voyages qui, à chaque fois, offrent la découverte d’une période historique et mettent cette dernière en perspective avec notre époque actuelle, pour le meilleur et pour le pire. Cette fois, Alex SCARROW s’est même amusé à « emprunter » à son frère Simon, écrivain lui aussi, deux de ses personnages de légionnaires pour les intégrer à sa propre histoire, amusant crossover qui donne plus de densité encore aux personnages.

Alors bien sûr, c’est un peu « toujours la même chose », bien sûr, on renonce parfois à s’y retrouver dans ces techniques compliquées de réalités multiples, mais on passe un très bon moment en compagnie de Maddie, Liam, Sal et Bob, maintenant « lestés » de deux nouveaux compères !

En vérité, on ne pouvait pas savoir quelle réalité une onde pouvait laisser derrière elle. Plus précisément, on ne pouvait pas savoir quelle sorte de masse, s’il y en avait une, allait occuper l’espace qu’elles occupaient actuellement.

Dans l’arche, avec le champ magnétique, elles étaient entièrement protégées de toute intersection de masses qu’impliquait tout changement de réalité. Cependant, en dehors du champ, c’était une vraie loterie. L’onde temporelle pouvait faire fondre une personne, la faire littéralement fusionner avec tout ce qui tentait d’occuper le même espace. Les probabilités variaient, bien sûr. Dans un champ vallonné au milieu d’une campagne isolée, les probabilités étaient moindres. Mais ici, dans un magasin de souvenirs encombré, au cœur d’une des villes les plus animées du monde…

Un endroit tel que New York, où l’espèce humaine était la plus nombreuse, était vraiment un endroit où la réalité s’amusait le plus à se réinventer. Quel que soit le cours que l’Histoire avait pris, cette baie de la côte est des États-Unis où vivaient des Indiens, qui avait été un avant-poste colonial, puis un port commercial prospère et enfin une métropole, cette baie avait toutes les chances, à la suite d’une onde temporelle déclarée, de devenir une ville toujours aussi densément peuplée. Et le dernier endroit où elles devaient se trouver quand surviendrait une onde était ici, et particulièrement à l’intérieur d’un bâtiment.

Alex SCARROW, Time Riders – Les Flammes de Rome.

Nathan

464 pages – 15,50€

Titre original : Time Riders : Gates of Rome – Paru en 2012 – Traduit en Français en 2013

Découvrir un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092536872

L’auteur : Alex SCARROW a été guitariste de rock. Puis graphiste. Puis concepteur de jeux vidéo. Puis auteur. Il a ainsi écrit plusieurs thrillers pour adultes et des scénarios. Time Riders est sa première série de romans pour jeunes adultes. Pour son plus grand plaisir, il y explore les idées et concepts avec lesquels il travaillait déjà dans l’univers des jeux.

Il vit à Norwich, en Angleterre, avec son fils Jacob, sa femme Frances, un chien très méchant et un énorme rat.