Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/03/2012

Instinct 3 (V. VILLEMINOT)

« Tim sut précisément à quel moment ils entrèrent clandestinement sur le territoire des Etats-Unis. »

Cinq mois après le tragique dénouement de Lausanne, les enfants de McIntyre se sont réfugiés dans la maison de Tim à Missoula, Etats-Unis. Ils sont recherchés par la police et tentent de retrouver la paix dans la clandestinité pendant qu’en Europe, des morts étranges se produisent dans les Alpes. Dépressif depuis la mort de son père adoptif, Shariff va les entraîner à nouveau en enfer…

Troisième et dernier opus de la trilogie, Instinct 3 renoue avec ce qui a fait le succès du premier (et que le deuxième avait un peu perdu) : suspense implacable, violence bestiale et réflexion sur nature et culture. Ce sont désormais deux conceptions  qui s’opposent : ceux qui laissent libre cours à leur instinct de sauvagerie et ceux qui tentent de le museler. Plus question d’expériences, les fauves sont lâchés. Et cela saigne. Beaucoup.

Le couple formé par Flora et Tim se précise et s’installe, il mûrit, ayant désormais un rôle de presque adultes et donc de parents face à Shariff, l’adolescent éternel. C’est donc sur eux qu’il reportera ses souffrances et sa rébellion, les amenant une fois de plus à agir contre leur nature. Pour le reste, Flora est toujours la catwoman-hacker de génie, Tim celui qui cherche à en savoir plus sur les circonstances de la mort de ses parents  et de son frère et Shariff mettra beaucoup de temps avant de revenir le brillant samouraï qu’il a été.

Ce troisième volume approfondit le personnage de Tim, celui par qui tout avait commencé, en l’emmenant à la recherche de lui même dans les tentes de sudation d’Amérique du Nord, et il est à noter que l’auteur propose deux fins : la première, refusée par l’éditeur, est consultable sur Facebook, et elle offre une perspective tout à faite différente du roman, le rendant plus puissant encore. On quitte finalement cette trilogie avec une impression de mains qui se croisent enfin, apaisées, et presque à s’ouvrir sur autre chose…

Il s’était perdu, parce qu’il n’était rien sans eux. Les livres.

Les livres étaient sa famille, son autre famille, plus ancienne, plus précise, plus patiente et exigeante encore que Ronald McIntyre, bien davantage que Flora et Tim, quoiqu’il pût aimer quelqu’un plus que Flora et Tim. La Bibliothèque était son milieu, son biotope, dont il avait besoin et le nourrissait, l’oxygénait, étanchait sa soif, l’abritait, de même qu’il avait besoin d’un aquarium d’eau salée l’autre moitié de son temps. Il avait quitté cette bibliothèque le jour du conseil élargi lorsque le samouraï, armé de son pistolet automatique, avait retourné la situation à lui tout seul. Depuis, Paul avait consommé sa trahison, Matthew était mort, son père était mort, Kate était morte, la Bibliothèque de l’Institut avait brûlé, avec, dérisoires,  fichées dans son plafond calciné, effondré, quelque part parmi les poutres enchevêtrées, trois balles qui avaient sans doute fondu et dont le métal témoignait qu’un gamin avait tenu tête, le dernier, aux prédateurs.

Vincent VILLEMINOT, Instinct 3.

Blast - Nathan

350 pages – 15,50€

Paru en 2012

Feuilleter un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092528372

rappel : Instinct 1 et Instinct 2

Page Facebook du roman : http://fr-fr.facebook.com/pages/Instinct-par-Vincent-Vill...

Interview de l’auteur : http://blog.nathan/jeunesse

L’auteur : Vincent VILLEMINOT a une quarantaine d’années et vit dans les Alpes françaises où il a d’ailleurs situé l’action de son roman. Ancien professeur d’écriture au Caire et ancien journaliste, il est désormais écrivain à plein temps.

05/10/2011

Divergent (V. ROTH)

« Chez moi, il y a un miroir. »

Beatrice vient d’avoir seize ans. Elle vit avec ses parents et son frère, Caleb. Pour eux deux, la Cérémonie du Choix approche. Dans cette société futuriste, divisée en cinq castes, on choisit d’appartenir aux Altruistes, aux Sincères, aux Érudits, aux Fraternels ou aux Sincères. Chacun s’habille en fonction (bleu, gris ou noir) et exerce une tâche en rapport avec ses qualités, évaluées lors d’un test, déterminant le Choix. Les Altruistes fournissent des responsables politiques dévoués, les Sincères fournissent les responsables juridiques honnêtes, les Érudits donnent les enseignants et les chercheurs de haut niveau, les Fraternels procurent des conseillers et des soignants compréhensifs et les Audacieux protègent des menaces venant de l’intérieur comme de l’extérieur.

Sauf que le test de Beatrice pose problème à l’évaluateur : ni vraiment altruiste, ni tout à fait érudite, ni complètement audacieuse, elle est… divergente. Une faction rebelle au classement unique, et surtout résistante à l’embrigadement. Un problème, en somme. Donc un danger pour la collectivité…

D’un bout à l’autre, Divergent se révèle un roman passionnant, proposant une réflexion sur une société en apparence égalitaire et où tout irait pour le mieux si certains n’essayaient pas de manipuler la situation à leur avantage. Mais le talent de Véronica ROTH a consisté à faire passer cette réflexion à travers le prisme de son héroïne, Tris, qui fait ici son initiation à la vie adulte. Elle apprend le choix, la difficulté à échapper à son milieu, le conditionnement qu’il a pu induire (Audacieuse, elle se surprend souvent à penser en Altruiste), certaines vérités sur sa famille et va découvrir l’amour.

Avec beaucoup de sensibilité et de sensualité, l’auteur sait faire partager les émotions adolescentes, l’ambivalence entre le désir d’aller vers l’autre et la peur de l’intimité, sans toutefois sombrer dans le sentimentalisme et la bluette. On se bat, on est violent les uns envers les autres, on tue dans Divergent, mais on partage aussi un certain nombre de valeurs, comme l’amitié, la communion vers un même but, et l’amour. Le tout mené à un train d’enfer, sans jamais laisser de répit au lecteur. Divergent est un premier roman qui se révèle une réussite !

Elle soupire.

- Le fait que tu n’aies pas fui devant le chien suggérerait Audacieux. Mais, logiquement, un Audacieux aurait pris le couteau. Ta réaction réfléchie devant le chien serait plutôt celle d’un Érudit. Je ne sais pas du tout comment interpréter ton indécision dans la première étape mais…

Je l’interromps :

- Attendez, ça veut dire que vous n’avez aucune idée de mes aptitudes ?

- Oui et non. Ma conclusion est que tu manifestes des aptitudes à part égales pour Altruistes, Audacieux et Érudits. On appelle ceux qui obtiennent ce type de résultat… - Elle jette un coup d’œil par-dessus son épaule, comme si elle craignait que quelqu’un n’arrive - … des Divergents.

Elle a prononcé ce dernier mot si bas que j’ai eu du mal à l’entendre. Elle a de nouveau son air tendu, inquiet. Elle fait le tour du fauteuil et se penche vers moi.

- Beatrice, me dit-elle, tu ne dois en aucun cas faire part de cette information à qui que ce soit. C’est très important.

Je hoche la tête.

- Je sais. On n’a pas le droit d’annoncer nos résultats.

Tori s’agenouille à côté de moi et pose les bras sur les accoudoirs, le visage à quelques centimètres du mien.

- Non. Là, c’est différent. Je ne veux pas dire que tu ne peux pas en parler tout de suite. Mais tu ne devras jamais en parler à personne, jamais, quoi qu’il arrive, tu m’entends ? La divergence est quelque chose d’extrêmement dangereux. Tu comprends ?

Véronica ROTH, Divergent.

Blast - Nathan

444 pages – 15,90€

Titre original : Divergent  – Paru en 2011– Traduit en français en 2011

Feuilleter un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092532300

L’auteur : Veronica ROTH, l’auteur, a 22 ans et vit à Chicago. Divergent est son premier roman.

Blog Nathan Jeunesse : http://blog.nathan.fr/jeunesse/2011/08/divergent/#more-1915

Site internet de l’auteur (en anglais): http://veronicarothbooks.blogspot.com

10/09/2011

Instinct 2 (V. VILLEMINOT)

« Le halètement de sa respiration emplissait son crâne, comme un beat. »

La « bande des quatre » est désormais bien soudée : Tim, Flora, Shariff et le Professeur Mc Intyre, le père de substitution. Le carnage du bunker (voir Instinct 1) a cependant laissé des traces : personnelles d’abord, puisque les relations entre Tim et Flora ont changé, et sur la vie de l’Institut de Lycanthropie enfin, puisque désormais deux camps s’affrontent à l’intérieur même de l’Institut, ceux qui veulent vivre leur instinct animal jusqu’au meurtre et ceux qui cherchent à le maîtriser. La lutte sera fratricide et sans merci…

Si Instinct 1 était un roman qui se dévorait d’une traite et vous laissait impatient de connaître la suite, le deuxième volume est un peu moins réussi. Certes les personnages sont toujours aussi attachants et la narration s’attache à en creuser plus encore les motivations, mais la construction, point fort du premier volume, semble ici moins maîtrisée. Là où la multiplicité des chapitres apportait dynamisme et suspense à la narration, l’auteur se perd à travers trop de points de vue et perd le lecteur à sa suite.

Il faut attendre presque la moitié du livre pour comprendre qui parle et cet éclatement des narrations casse le rythme. Le lecteur en est réduit finalement à se concentrer sur ce qu’il connaît, à savoir les trois personnages adolescents, seul point de repère stable pour lui, et Instinct 2 devient davantage un roman sur les amours adolescentes, l’apprentissage de la trahison et la découverte de la filiation sur fond de métamorphoses, que le thriller haletant que le premier volume nous avait offert.

Ne reste qu’à souhaiter que le troisième volume, dont la sortie est prévue au printemps 2012, retrouve la veine initiale.

La fureur et l’ivresse de l’assaut coulaient encore dans les veines du prédateur, comme de l’adrénaline. De la chimie organique. C’était une grande imprudence que d’avoir suscité une nouvelle métamorphose dans ce contexte, mais le chasseur en avait besoin pour retrouver les sensations de l’affût, les secondes délicieuses qui avaient précédé le meurtre.

Et cependant, il devait rester lucide ; le moment d’une deuxième attaque n’était pas venu. Il devait guider les autres, ceux de l’Alpage. Si Timothy Blackhills l’avait identifié, il faudrait l’éliminer, très vite. On lui règlerait son compte. Il n’y avait plus d’obstacle à cela, plus rien qui l’en empêche : il avait atteint un stade supérieur d’évolution ; il était désormais parfaitement libre, dominant, dans une guilde gouvernée par les espèces supérieures.

Vincent VILLEMINOT, Instinct 2.

Blast - Nathan

330 pages – 13,90€

Paru en 2011

 

 

 

Feuilleter un extrait : (lien invalide pour l’instant)

Page Facebook du roman : http://fr-fr.facebook.com/pages/Instinct-par-Vincent-Vill...

Interview de l’auteur : http://blog.nathan/jeunesse

L’auteur : Vincent VILLEMINOT a 39 ans et vit dans les Alpes françaises où il a d’ailleurs situé l’action de son roman. Ancien professeur d’écriture au Caire et ancien journaliste, il est désormais écrivain à plein temps.

03/05/2011

Instinct 1 (V. VILLEMINOT)

« Depuis qu’ils avaient quitté l’aéroport, dans la voiture de leurs parents, Tim écoutait Ben raconter. »

Timothy Blackhills vient de perdre toute sa famille dans un accident de voiture. Lui, il est le seul survivant et ne se souvient que d’une chose : la sensation d’avoir été un grizzli, ursus arctos horribilis. Et il doit vivre désormais avec cette atroce interrogation : est-il pour quelque chose dans les corps déchiquetés de son frère et de ses parents ? C’est un médecin qui va venir à sa rescousse, le professeur McIntyre, qui va l’emmener dans son institut de recherche. Là, il va rencontrer d’autres gens « comme lui », des anthropes, et partager l’appartement d’un jeune adolescent de douze ans, Shariff, et surtout de la féline Flora…

Instinct 1 est un roman qui se dévore d’une traite et vous laisse exsangue, à bout de souffle en fin de lecture, avide de connaître la suite de cette histoire qui se termine en s’ouvrant sur de nouvelles perspectives. D’emblée, le lecteur est introduit dans un univers fantastique, à la fois réel et complètement délirant, et dans lequel il s’insère sans aucun problème.

Vincent VILLEMINOT s’appuie sur deux éléments en particulier : une construction sans faille et des personnages forts. Le roman est éclaté en de multiples chapitres courts qui rythment la narration et la mènent peu à peu vers son apogée, avant de se conclure en explosion cataclysmique. Les personnages adolescents, tous différents initialement, en âge comme en nationalité, ils vont catalyser les pulsions adolescentes, en prise à des métamorphoses qu’ils ne maîtrisent pas.

La narration est nerveuse, ménageant le suspens tout en dévoilant l’essentiel, et l’humour garde toujours sa place, même aux pires moments, offrant ainsi la « soupape » qui rendrait sinon l’histoire intolérable. Roman « à l’anglo-saxonne », efficace et percutant, Instinct 1 apporte une nouvelle couleur à la littérature de jeunesse, un noir implacable.

Il courait à travers les halliers. Il n’avait pas besoin de ralentir pour suivre l’odeur du sang sur les brisées de l’animal. Le daim était blessé, il perdait beaucoup de liquide vital. Tim savait que c’était un daim, il flairait son odeur, cette saveur si singulière ; il l’avait toujours connue.

Il avait faim.

Il voulait mordre dans cette viande, la trace de l’animal blessé mettait ses nerfs à vif. Il voulait lui sauter dessus, lui briser le dos sous son poids, et sentir la vie sortir de cet animal, avant de la déchirer.

Manger, manger le daim.

Les branches giflaient son visage, les fourrés d’épineux l’écorchaient, il fermait les yeux pour les protéger. Il allait vite, malgré la douleur de ses membres, malgré ses articulations et son épaule blessée dans l’accident.

Courir. Tuer. Manger.

Il entendit le bruit de l’explosion, loin derrière lui – la voiture de ses parents avait dû prendre feu. L’homme avait-il pu sortir les siens ? Il n’eut qu’une brève pensée pour Benjamin Blackhills, pour John et Geneva Blackhills. Une pensée confuse, qu’il aurait voulu moins froide. Étranger à leur sort. C’était trop tard pour eux de toute façon.

Vincent VILLEMINOT, Instinct 1.

Blast - Nathan

386 pages – 13,90€

Paru en 2011

Instinct 2 : la suite, lire ici.

Feuilleter un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092023143

Interview de l’auteur : http://www.youtube.com/watch?v=L2iYbSLXEqo

L’auteur : Vincent VILLEMINOT a 39 ans et vit dans les Alpes françaises où il a d’ailleurs situé l’action de son roman. Ancien professeur d’écriture au Caire et ancien journaliste, il est désormais écrivain à plein temps.

02/05/2011

0.4 (M. LANCASTER)

« Quand Danny Birnie nous a raconté qu’il avait hypnotisé sa sœur, on l’a tous pris pour un fou.»

Kyle Straker est un adolescent anglais de quinze ans et demi. Il vit avec sa famille dans une petite ville d’un millier d’habitants, Millgrove. Ses amis, il les connaît depuis l’enfance et la vie à Millgrove se déroule sans heurs ni surprise. Jusqu’à ce fameux jour du concours d’amateurs où Danny Birnie a décidé de faire un numéro d’hypnose. Mais lorsque les quatre volontaires sont revenus à eux, tour avait changé…

Audacieux, palpitant, inquiétant, terrifiant, le roman de Mike A. LANCASTER est tout cela à la fois. On suit avec angoisse l’errance des quatre « 0.4 », ces « laissés-pour-compte » qui n’étaient pas là au moment où il le fallait et ont échappé au bouleversement qui a touché tous ceux qui les entourent. Au mieux, ils sont devenus invisibles à leurs yeux, au pire, traqués par des « vestigivores ». C’est dans une dimension parallèle qu’ils sont entrés, un univers marqué par une inquiétante étrangeté.

La narration est tout à la fois dynamique et pleine de subtilité : c’est la voix de Kyle que l’on entend, enregistrée sur les vieilles cassettes de Dire Straits de son père (!), parfois interrompue lorsqu’il s’agit de changer de face, voix encadrée par celle d’un narrateur qui se présente comme l’éditeur, et entrecoupée de notes visant à expliciter le monde de Kyle – notre monde – comme le vestige d’une civilisation perdue. L’histoire se déroule tambour battant, jonglant avec les rebondissements et jouant des rapports humains entre les quatre « survivants ».

0.4 est un roman qui ouvre sur une intéressante réflexion sur notre monde et la place de l’homme, sur le divin et sur la dématérialisation de notre société, à travers les personnages de deux adolescents, fille et garçon, dans lesquels bon nombre de lecteurs pourront se reconnaître et s’interroger. Un roman qui donne le vertige…

- Ça vous fait penser à quelque chose ? l’ai-je questionné.

- Je suis facteur, a-t-il déclaré.

J’ai cru qu’il était retombé dans sa crise de folie, mais il a continué :

- Ces dernières années, on a observé de gros changements dans le type d’objets qu’on livre. Certains de ces changements sont frappants : beaucoup plus de colis en provenance d’eBay ou d’Amazon ; beaucoup moins de cartes postales… les gens s’envoient directement des photos numériques.

« Mais le plus triste, c’est la disparition de la correspondance personnelle. A cause des nouvelles technologies, les gens ne s’en échangent plus comme autrefois. Ils ont le téléphone portable, les e-mails, Facebook et Twitter. On ne s’envoie plus de lettres, aujourd’hui ; on clique sur une souris et l’interlocuteur reçoit le message dans l’instant.

- Cette histoire a un rapport avec nous ? a grogné Kate avec impatience.

- Le rapport, c’est que si on veut entrer en contact avec une seule personne, on peut encore éventuellement lui envoyer une lettre. Un vrai bout de papier, concret, tangible. Mais si on veut se mettre en contact avec tout le monde et tout de suite…

- … on le fait numériquement, a complété Lily.

Mr Peterson a approuvé d’un signe de tête.

- Electroniquement, a-t-il confirmé. Par ordinateur.

- Une invasion numérique, ai-je murmuré. Mais quelle forme est-ce que ça pourrait prendre ?

- Mystère, a-t-il répondu. Pourquoi pas quelque chose qui ressemble à ce qui se passe aujourd’hui ?

Mike A. LANCASTER, 0.4.

Blast - Nathan

255 pages – 13,90 €

Titre  original : 0.4 – Paru en 2011 – Traduit en français en 2011

Feuilleter un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092531723

L’auteur : Mike LANCASTER est né à Huntingdon, près de Cambridge. Sa passion pour la science-fiction est née très tôt de ses lectures des Voyages de Gulliver, de la Guerre des mondes, de Voyage au centre de la Terre, de séries comme Doctor Who, Quatermass et Star Trek et des films produits par Gerry ANDERSON. Il vit à Cambridge avec sa femme, ses enfants et toute une ménagerie.

Il travaille actuellement à une suite de ce roman : 1.4.

Site de l’auteur (en anglais) : http://www.mikealancaster.com