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12/07/2012

Coeur mandarine

« Avez-vous déjà souhaité quelque chose tellement fort que ça vous fait mal ? »

Summer a treize ans. Contrairement à sa sœur jumelle Skye, la narratrice de Cœur guimauve, passionnée de mode vintage, elle n’a qu’une passion : la danse. Après avoir connu un premier échec pour intégrer une école de danse au moment du divorce de ses parents, voici son rêve est sur le point de devenir réalité : elle est sélectionnée pour les examens d'entrée à une prestigieuse école de danse. Mais, pour elle qui a l'habitude d'être la sœur parfaite aux yeux de ses sœurs, la pression est grande. Et ni sa grand-mère, aux commandes de la famille pendant que Paddy et sa mère sont en lune de miel, ni sa grande sœur Honey en pleine crise d'adolescence, ne se rendent compte que Summer est envahie par le stress. Le seul qui y prête attention, c'est son ami Tommy…

Troisième volume de la série, les Filles au chocolat, après Coeur Cerise et Coeur guimauve, Cœur mandarine renouvelle avec brio cette histoire de famille. Moins centré uniquement sur la vie intérieur d’un personnage, comme l’était l’histoire de Skye (un peu languissante, il faut bien l’avouer) cet épisode montre avec beaucoup de subtilité les difficultés de celle élue au collège « la fille qui a le plus de chance de réussir » et qui se révèle rongée par l’angoisse de ne pas y arriver et dévorée par le doute.

A travers le personnage de Summer, Cathy CASSIDY aborde la question des séquelles d’un divorce sur une petite fille de sept qui se croit responsable de beaucoup de choses, le désir de contrôle absolu de son corps jusqu’à l’anorexie et le déni, associé au rejet de ceux qui tendent la main vers elle.

Moins sucré, moins fleur-bleue, mais plus tourmenté, plus épidermique, ce Cœur mandarine est un très jolie surprise là où un auteur aurait pu se laisser porter par la facilité.

- Tu me parais juste un peu stressée, c’est tout. C’est tellement énorme, tout ça. Mais comme je te l’ai déjà dit, c’est le destin qui décide. Si ça doit arriver, ça arrivera. Sinon… il faudra bien l’accepter.

Ce n’est pas ce que j’ai besoin d’entendre. Je ne vais pas rester là à attendre que le destin dirige ma vie. C’est à moi de prendre les choses en main.

- Fais de ton mieux, évidemment, conclut Jodie. Mais il ne faut pas non plus que ça obsède.

Sauf que c’est un peu tard. Je n’ai jamais été aussi près d’accomplir mon rêve de petite fille. Ce n’est pas le moment de relâcher la pression. Dans quinze jours, cette audition sera du passé, alors en attendant, je n’ai pas le choix : je dois mettre toutes les chances de mon côté.

- Tout ce que je veux, c’est entrer dans cette école, je déclare. Je dois leur prouver que je mérite une place. Alors je ferai tout pour y arriver !

- Moi aussi, répond Jodie en entamant une autre brioche. Je suis prête à tout.

A tout sauf à limiter les calories visiblement.

Cathy CASSIDY, Cœur mandarine.

Nathan

280 pages – 14,50 €

Titre  original : Summer’s Dream – Paru en 2012 – Traduit en français en 2012

Feuilleter un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092540916

L’auteur : Cathy CASSIDY a écrit son premier livre à l’âge de huit ou neuf ans, pour son petit frère, et elle ne s’est pas arrêtée depuis.

Elle a souvent entendu dire que le mieux, c’est d’écrire sur ce qu’on aime. Comme il n’y a pas grand-chose qu’elle aime plus que le chocolat… ce sujet lui a longtemps trotté en tête. Puis, quand une amie lui a parlé de sa mère qui avait travaillé dans une fabrique de chocolat, l’idée de la série « les Filles au chocolat » est née !

Cathy vit en Ecosse avec sa famille. Elle a exercé beaucoup de métiers, mais celui d’écrivain est de loin son préféré, car c’est le seul qui lui donne une bonne excuse pour rêver !

Site de l’auteur (en anglais) : http://www.cathycassidy.com

09/07/2012

Azami - Le coeur en deux (M. CANTIN et Isabel)

« Nayako entre dans le parc en courant. »

A la mort de sa mère, Azami, a été confiée à sa grand-mère paternelle, un peu sorcière et vit depuis quatorze ans au pied du mont Kaïdo, dans la campagne japonaise. Les vacances arrivant, elle a plein de projets avec son amie Nayako mais ces derniers sont bouleversés par la proposition de son père qu'elle ne voit que très rarement : un voyage en France chez des amis franco-japonais ! Pour Azami, c'est le choc des cultures. Les cheveux verts de Myo, la fille des amis de son père, forment un drôle de contraste avec ses habits d'enfant sage. Et les sortilèges de sa grand-mère sont une bien piètre protection contre les « pièges » de la vie française. Comble de malchance, voici qu'Azami tombe amoureuse du petit ami de Myo…

Un peu simpliste à première vue, avec des clichés bien présents, Azami est un très joli petit roman autour de la civilisation japonaise, du poids des traditions et de la difficulté de grandir. La jeune Azami va être brutalement confrontée à une grande ville qui la fait rêver, mais qui la terrifie aussi, à des jeunes gens qui sont aux antipodes (dans tous les sens du terme) d’elle même et même à un père dont elle ne comprend pas toutes les décisions…

Maladroite, timide, prompte à se replier sur elle même, elle offre un contraste parfait avec Myo, une autre jeune Japonaise mais née à Paris, qui rejette avec véhémence « tous ces trucs débiles ». Pourtant les deux vont se retrouver sur certains points…

La narration alterne entre la troisième personne et les lettres qu’échangent Azami et sa grand-mère, aussi savoureuses les unes que les autres, la première révélant sa désorientation et la seconde tentant à tout prix de faire des offrandes au génie de l’ordinateur pour le remercier de transmettre ses messages !

Azami – Le Cœur en deux est une jolie lecture qui saura séduire les « petits » lecteurs et les fera voyager…

Azami est à deux doigts de s’évanouir.

« La France est sale », se surprend-elle à penser. Ces mots s’affichent dans sa tête comme une enseigne aux néons clignotants. Tout lui paraît souillé, crasseux. Les odeurs deviennent insupportables, et pas seulement celles de son voisin. Au Japon, les trains sont d’une propreté irréprochable, astiqués par une équipe de nettoyage qui salue les voyageurs avant leur départ. Il n’y a pas de détritus sur le sol. Les gens utilisent des éventails afin de ne pas transpirer. Les hommes s’épongent le visage. Et les Japonais sont certainement les plus grands consommateurs de déodorants du monde !

- Tu es malade ? s’inquiète Myo.

- N… non, bafouille Azami. I… il faut juste que je m’habitue.

« Voyager, c’est accepter les différences », se répète-t-elle en détournant tout les mêmes les yeux des aisselles humides de son voisin. « Je dois m’adapter à la vie française. »

Marc CANTIN et Isabel, Azami – Le Cœur en deux.

Nathan

215 pages – 7€

Paru en 2012

L’auteur : Marc CANTIN vit à Plélan-Le-Grand (35) dans la forêt de Brocéliandre. Il a été animateur pour handicapés et dessinateur de BD. Il se consacre totalement à l’écriture pour enfant depuis 1996. (Source Ricochet)

Site de l’auteur : http://cantin.over-blog.com

14:51 Publié dans Vie quotidienne | Lien permanent | Tags : nathan, cantin, azami, japon, adolescente, croyance | |  Facebook | | |

04/07/2012

Les Profanateurs (M. CAROFF)

« Les six trières rayaient le miroir des eaux. »

Nous sommes à Athènes, en 415 av. J.-C et l’auteur de comédies Eupolis a disparu. Cet événement est passé presque inaperçu en cette fin de printemps, dans une cité bouleversée par deux scandales religieux : la mutilation des statues d’Hermès et la parodie de la cérémonie sacrée des Mystères. Ces incidents ont eu lieu au moment où Athènes s’apprêtait à lancer toutes ses forces navales dans la bataille de Sicile, laquelle devait décider de l’issue de l’interminable guerre du Péloponnèse. Eupolis étant l’ami d’Antisthène le Cynique, celui-ci se met à sa recherche, secondé par le jeune Aristoclès. Leurs pas croisent ceux des personnages les plus illustres de la cité, dont le sage Socrate et le vieil auteur de tragédies Sophocle. Ils devinent bientôt que la disparition du comédien est liée aux profanations et voient se profiler à l’arrière-plan l’inquiétante silhouette d’Alcibiade, responsable d’un effroyable carnage dans l’île de Mélos…

S’il apparaît un peu complexe de premier abord, le roman de Martial CAROFF se révèle très vite absolument passionnant, mêlant à la fois une intrigue policière embrouillée et une connaissance parfaite de la Grèce du cinquième siècle avant JC. Une fois familiarisé avec les us et coutumes de l’époque (et le lexique proposé en fin de volume est un précieux allié), on déambule avec bonheur sur les pas d’Antisthène et de sa nouvelle recrue, le jeune Aristoclès, dont on ne découvrira l'illustre surnom qu’au cours du roman, à travers les rues d’Athènes et ses lieux prestigieux qui prennent tout à coup une autre réalité.

La narration mêle habilement différentes histoires, donnant à voir de multiples points de vue, histoires qui vont finir par toutes se réunir en un point final, à la fois inattendu et… presque cynique ! Les personnages sont bien campés, crédibles car humains, et l’humour est omniprésent dans tout le livre. Les plus âgés y retrouveront avec plaisir joyeusement incarnés les noms de leurs cours d’histoire et de philosophie et les plus jeunes découvriront avec bonheur une civilisation qui fut berceau de la nôtre.

Les Profanateurs, deuxième volume des aventures d’Antisthène (après Sanglante Comédie) est une lecture intelligente, cultivée, rigoureusement écrite et qui procure beaucoup de plaisir.

Antisthène, en tant que métèque, n’avait pas assisté à l’Assemblée du peuple. Mais la rumeur publique s’était chargée de le renseigner sur l’incident qui avait conclu la séance de l’Ecclésia.

Il était inquiet.

Non qu’il plaignît Alcibiade, un vil arriviste qu’il méprisait, mais Antisthène craignait les réactions du peuple, si prompt à s’enflammer. Or, des troubles civils à la veille du départ de la plus formidable flotte que les quais du Pirée aient jamais vue seraient immédiatement interprétés par les ennemis d’Athènes comme un signe de faiblesse.

Antisthène avait rendez-vous à l’Eleusinion, au nord-ouest de l’Acropole. C’était au cœur de ce temple que les objets sacrés des Mystères étaient temporairement entreposés dans une corbeille mystique, à la fin de l’été, avant d’être reconduits à Eleusis par la voie sacrée.

Martial CAROFF, Les Profanateurs.

Gulf Stream Editeur

225 pages – 13,50€

Paru en 2012

L’auteur : Maître de Conférences en géologie à l'université de Brest, Martial CAROFF est depuis toujours passionné par la Grèce antique. Il est l'auteur d'une douzaine de romans policiers et de science-fiction. Outre les enquêtes d'Antisthène chez Gulf Stream Éditeur, il a récemment publié aux éditions Terre de Brume les deux premiers romans de la série d'anticipation « Intelligences » : Exoplanète (2009) et Antarctique (2010) et aux éditions de l'Archipel le premier volume de « Trilogie noire » : Karl (2012).

Site de l’auteur : http://martial-caroff.e-monsite.com

02/07/2012

Goodbye Berlin (W. HERRNDORF)

« La première chose, c’est l’odeur de sang et de café. »

Parce qu'ils sont les seuls de la classe à ne pas avoir été invités à l'anniversaire de la sublime Tatiana, Maik et Tschick, quatorze ans, se font la belle, destination la Valachie. C'est le début des vacances d'été, le père de Maik l'a abandonné pour deux semaines dans leur villa avec piscine au motif d'un voyage d'affaires avec sa secrétaire de dix-neuf ans bien roulée, tandis que sa mère subit une énième cure de désintoxication à « la ferme de beauté », comme elle l’appelle entre eux. Quant à Tschick, l'émigré russe « qui a la tête de l'invasion mongole », il est livré à lui-même comme toujours. Ce dernier vole une Lada abandonnée et embarque Maik pour le plus déroutant des road trips. Sans permis, deux cents euros en liquide laissé par le père de Maik, les voilà en partance vers le sud …

Un roman tonique, c’est le premier qualificatif que l’on pourrait attribuer à ce Goodbye Berlin. Tonique et décoiffant.  Car l’amitié entre ce fils de bonne famille, à la mère alcoolique et au père au bord de la ruine, et le jeune émigré sans racines va se révéler aussi surprenante que décoiffante. Avec un ton unique, à la fois provocateur et faussement naïf, Wolfgang HERRENDORF réussit ici un livre compétemment original, qui se démarque nettement des habituelles productions de littérature jeunesse.

Ici, les deux laissés-pour-compte vont prendre leur revanche et larguer les amarres, laissant s’amonceler derrière eux des tonnes de dégâts et d’incompréhension. Les personnages rencontrés sont tout aussi incongrus, depuis la routarde épidermique jusqu’à l’orthophoniste obèse, et les situations abracadabrantes n’empêcheront pas le retour – brutal – à la réalité. A travers la voix de Maik passent à la fois les émotions de la jeunesse et les promesses déjà bien entamées d’une autre vie.

« Le monde est mauvais et l'homme n'est pas bon. Ne te fie à personne, ne va pas avec des étrangers, et tout le bazar. Mes parents m'ont dit ça, mes profs, la télé. Et peut-être c'est vrai à quatre-vingt-dix-neuf pour cent, d'ailleurs. Mais ce qui est fou, c'est que pendant notre voyage, Tschick et moi n'avons croisé que le un pour cent restant. » Goodbye Berlin est une grande bouffée de fraicheur.

Dix minutes plus tard, on chargeait la Lada à fond. De notre garage, on a accès direct à la maison. On a  transbahuté tous les trucs qui nous paraissaient utiles d’une manière ou d’une autre. D’abord du pain, des biscottes, et de la confiture, puis des boîtes de conserve, au cas où. (…)

On a foutu le bazar grave. On s’est par exemple disputés pour savoir si on avait besoin ou non de rollers. Tschick argumentait qu’en cas de panne d’essence, l’un de nous pouvait aller à la prochaine station service avec, mais moi je disais que puisqu’on y était, on pouvait tout aussi bien emporter le vélo pliable. Ou aller directement en Valachie à vélo, d’ailleurs. Tout à la fin, on a eu l’idée d’emporter un bac d’eau, et ça, ça s’est avérée la meilleure de nos idées. Ou plutôt la seule bonne idée. Parce que tout le reste, c’était de la pure débilité mentale. Des raquettes de badminton, un énorme tas de mangas, quatre paires de chaussures, la boîte à outils démon père, six pizzas surgelés. Le truc qu’on a pas emporté, en tout cas, c’était nos portables.

Wolfgang HERRNDORF, Goodbye Berlin.

Thierry Magnier

330 pages – 14,50€

Titre original : Tschick – Paru en 2010 – Traduit en Français en 2012

L’auteur : Wolfgang HERNNDORF, né en 1965 à Hambourg, a fait des études de peinture et a notamment dessiné pour le mensuel satirique Titanic. Depuis sa parution en septembre dernier, Tschick a déjà fait l’objet de critiques extrêmement favorables dans les plus prestigieux journaux d’Allemagne.

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01/07/2012

Time Riders - Le Jour du prédateur (A. SCARROW)

« Ils entendirent le grondement déferler dans la cage d’escalier comme une locomotive. »

Après avoir réussi leur première mission et sauvé le monde, les Time Riders doivent désormais se débrouiller seuls : Foster, leur recruteur-mentor, les a laissé voler de leurs propres ailes. Ils sont désormais autonomes, puisque n’ont même aucune idée quant à l’existence d’autres agences comme la leur. Pour leur nouvelle mission, il s’agit cette fois, d’empêcher l’assassinat, à quinze ans, d’Edward Chan, le futur inventeur du voyage dans le temps. Mais pour cette première mission en solo, Maddy va commettre une erreur et bloquer Liam soixante-cinq millions d’années en arrière, à l’époque des dinosaures…

Le premier Time Riders était passionnant, ce deuxième volume est tout bonnement extraordinaire ! Alex SCARROW joue avec maestria de la confusion temporelle, alternant les épisodes de l’époque préhistorique avec la « bulle temporelle » où sont bloquées les deux filles, les dix et onze septembre 2001. Une fois de plus Liam doit faire preuve d’ingéniosité pour envoyer un message mais il est cette fois confronté à des créatures absolument terrifiantes, une espèce de chaînon manquant entre l’homme et l’animal, dotée une capacité cérébrale à la hauteur des nôtres et qui nous laisse terrifiés quant à ce qui aurait pu se passer si elles…

Car c’est toute la force de ce deuxième tome : on y croit vraiment et la science-fiction laisse place au doute du « et si… ». Les deux personnages féminins passent davantage en arrière-plan, au profit de Liam, héros chevaleresque malgré lui, et notamment de sa révélation finale. Quant à l’auxiliaire, c’est cette fois une « Bobette », puisque Sal s’est emmêlée dans les éprouvettes entre XX et XY, mais elle est aussi performante que le premier… et bien plus séduisante !

Si le premier roman de la série avait su d’emblée mettre en place des situations et des personnages convaincants, ce deuxième tome est largement à la hauteur, creusant les situations et apportant du vertigineux à la situation. Vivement le troisième !

Il prit une grande inspiration.

- Il faut que tu comprennes qu’on n’a pas le choix. Ça m’étonnerait que Sal et Maddy se mettent à chercher des fossiles dans tout le Texas. C’est forcément quelqu’un d’autre qui les trouvera. Et la seule façon de l’acheminer vers elles, c’est de donner ces renseignements.

- Vous savez, intervint M. Kelly, ce genre d’information est d’une puissance redoutable – je parle de la révélation de l’existence des voyages dans le temps et du fait que des humains se soient trouvés à l’époque des dinosaures. C’est une information qui peut changer la face du monde, Liam. Vous comprenez ça, n’est-ce pas ? Vous nous avez parlé de contamination et d’ondes temporelles, et du reste. Est-ce que ça ne va pas… ?

- Bien sûr, coupa Liam. C’est justement pour lutter contre ce genre de cauchemar qu’on a été recruter : la contamination  historique.

- Et pourtant, c’est ce que vous allez provoquez.

- Je sais bien, mais on n’a pas le choix.

Il regarda Edward Chan, calmement assis entre Leonard et Juan.

- Le film de l’Histoire a déjà été bien endommagé. Qui sait dans quel état se trouve le futur à l’heure qu’il est ? Et, c’est vrai, en gravant délibérément un message dans le sol, on risque vraiment d’aggraver les choses. Mais – et j’ai mis longtemps à m’en rendre compte – le temps, c’est comme, je ne sais pas, moi, un liquide. C’est fluide. Ce qu’on peut changer peut l’être tout de suite, à condition qu’on sache où aller et quoi faire, et bien sûr à condition d’avoir une machine à remonter le temps.

Alex SCARROW, Time Riders – Le Jour du prédateur.

Nathan

445 pages – 15,50€

Titre original : Time Riders : Day of the Predator  – Paru en 2010 – Traduit en Français en 2012

Découvrir un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092536872

L’auteur : Alex SCARROW a été guitariste de rock. Puis graphiste. Puis concepteur de jeux vidéo. Puis auteur. Il a ainsi écrit plusieurs thrillers pour adultes et des scénarios. Time Riders est sa première série de romans pour jeunes adultes. Pour son plus grand plaisir, il y explore les idées et concepts avec lesquels il travaillait déjà dans l’univers des jeux ;

Il vit à Norwich, en Angleterre, avec son fils Jacob, sa femme Frances, un chien très méchant et un énorme rat.

Site de l’auteur : http://www.scarrow.co.uk