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26/05/2011

Guet-apens au cimetière (A. TENOR)

« Tournemain méritait bien son nom. »

Parce que Dominique, l’apprentie alchimiste, et son fidèle Tournemain, habitué de la Cour des Miracles, ont voulu défendre Bondo, un jeune homme bossu maltraité par de riches jeunes gens pour leur plaisir, ils vont se trouver entraîner dans le Paris du début du XIVème siècle, du cimetière des Innocents aux riches maisons des banquiers florentins…

Sixième volume d’une série « médiévale », Guet-apens au cimetière fait découvrir aux jeunes lecteurs le monde médiéval, sa société bigarrée et ses codes souvent brutaux. L’intrigue est bien menée, avec des personnages attachants auxquels chacun pourra s’identifier, fille ou garçon, et les rebondissements sont nombreux.

D’un accès facile, avec des chapitres courts et bien découpés, le roman déroule sa trame historico-policière sans oublier l’humour et la dénonciation de certains états de fait, à travers des personnages de petites gens. Vocabulaire accessible, personnages audacieux,  Guet-apens au cimetière saura satisfaire les jeunes lecteurs, même les moins chevronnés.

- Nous nous demandions…

- … à quoi peut ressembler l’antre d’un sorcier ? la coupa le bossu. Eh bien, sûrement pas à cela, puisque papa n’est pas plus sorcier que maître Trigestre n’est usurier.

- Je m’en doutais bien, avoua Dominique avec un grand sourire.

- En vérité, expliqua Kylian Kerkéroux en réapparaissant à son tour, une bouteille de terre cuite à la main, je suis une sorte de prêtre, ou plutôt j’étais, avant d’être obligé de quitter ma chère Bretagne.

- Vous avez été excommunié ? s’inquiéta Dominique, que cette hypothèse, malgré son attachement à la tolérance, effrayait.

- Oh non ! C’est bien pire que cela ! J’étais druide.

Arthur TENOR, L’Apprentie Alchimiste – Guet-apens au cimetière.

Nathan poche - Histoire

190 pages – 6,25€

Paru en 2011

L’auteur : Arthur Ténor est écrivain pour la jeunesse depuis 1998. Il a publié des romans pour toutes les tranches d’âge et pratiquement dans tous les domaines. Il est cependant plus connu pour ses récits historiques, notamment sur les deux guerres mondiales, Versailles et Louis XIV ou encore le Moyen Age. Il réside en Bourbonnais, tout près de Vichy. Dans une présentation personnelle, il se décrit comme un « explorateur de l'imaginaire» Sa passion de l'écriture est pour lui « semblable à celle d'un aventurier sans cesse en quête de contrées inconnues, de rencontres inoubliables, de péripéties palpitantes ». L'esprit qui anime ses récits est résolument positif « L'action et le suspense se mêlent toujours à l'étonnement et à la tendresse, à l'humour et à la fantaisie ». Son souhait est surtout d'exprimer son amour et son respect indéfectibles de la vie. (source Ricochet)

Site de l’auteur : http://arthurtenor.canalblog.com

18:18 Publié dans Historique | Lien permanent | Tags : nathan, histoire, moyen-âge, injustice, adolescente | |  Facebook | | |

08/05/2011

Mauvais Plans (C.J. SKUSE)

« Simpson bataillait avec le magnétoscope pour enfiler la cassette, elle était toute genre « J’appuie sur quel bouton déjà ? ».

Paisley et Beau sont jumeaux. A l’âge de six ans, ils sont devenus des célébrités nationales en fuguant pour retrouver leur père alors que leur mère venait de mourir. Retrouvés, ils sont devenus les enfants chéris de l’Amérique, ont été couverts de cadeaux… et récupérés par leur grand-père, une harpie qui ne se remet pas d’avoir été actrice de sitcom. Elle s’est employée à couper tout lien avec leur père, en prison, jusqu’à ce que Beau découvre les lettres qu’il n’a cessé de leur envoyer et apprennent qu’il vient de sortir et cherche à les retrouver.

Mauvais plans est un roman mal élevé, où deux adolescents prennent le pouvoir et décident de se lancer dans une folle cavale afin de retrouver leur géniteur. Las Vegas est leur seul indice et ils vont régler quelques comptes avec leur grand-mère qui n’en veut qu’à leur fortune (amassée grâce à la générosité des téléspectateurs, émus par les « super jumeaux » de six ans et bloquée jusqu’à leur majorité…) avant de partir à l’assaut de cette ville insensée. Maîtrisant les codes de notre société actuelle, c’est en utilisant à nouveau les médias qu’ils vont tenter de parvenir à leurs fins. Pour le meilleur et pour le pire…

Alternant les points de vue de chacun des jumeaux, celui de Paisley, l’insolente, l’indomptable, la rebelle, et celui de Beau, le timide, le complexé, l’intellectuel, la narration est menée tambour battant, ne lançant aucun répit au lecteur qui appréciera l’insolence et la joyeuse vitalité des deux adolescents. Cependant, Mauvais plans n’est pas que cette surface clinquante, c’est aussi un livre qui dit les douleurs de l’enfance, la force des souvenirs – heureux ou malheureux – et la puissance de la fratrie.

Démontrant également le pouvoir des medias et la déroute des esprits qui ne savent plus où ils en sont et font des stars d’individus qui ne le méritent (et le reconnaissent eux-mêmes), C.J. SKUSE ouvre la porte sur une réflexion plus profonde sur une société de l’immédiateté, où seuls comptent le fait de faire parler de soi et de le faire bien.

J’ai secoué la tête.

- Je pige pas. Expliquez-moi la raison de cette filature frénétique ? C’est parce que j’ai un flingue et que YouTube diffuse un montage de nous deux sur une musique de Bon Jovi ?

- En fait, c’est les Who, a corrigé AC/DC.

- Le morceau Baba O’Reilly ? a demandé papa.

- Oui, a dit AC/DC.

- Cool, a dit papa.

« Non mais ce papa, me suis-je dit, à fond avec les jeunes. »

- On veut juste vous aider comme vous nous avez aidés, a dit Fanfare. Vous montrer notre gratitude. S’il te plaît. On pourrait te donner un coup de main pour retrouver Beau.

- Comment ça, on vous a aidés ? Je vous signale qu’on est des voleurs, pas des stars du rock ni des chirurgiens du cœur. On vole les gens pour avoir de l’argent et aller où on veut. C’est tout. On est pas des modèles.

- On veut pas de modèles, a dit Lèvre baguée. On en a ras-le-bol des modèles. Vous êtes ce qui est arrivé de mieux à l’Amérique depuis Bonnie et Clyde. Ça nous donne de l’espoir.

C.J. SKUSE, Mauvais plans.

Scripto - Gallimard jeunesse

335 pages – 13,90 €

Titre  original : Pretty Bad Things – Paru en 2010 – Traduit en français en 2011

L’auteur : C. J. SKUSE est née en 1980 à Weston super Mare en Angleterre. Elle est éditrice junior chez Chicken House et se consacre à l’écriture de romans pour adolescents. Mauvais plans est son premier roman

Site de l’auteur (en anglais) : http://www.facebook.com/prettybadthings

04/05/2011

Le Héros perdu (R. RIORDAN)

« Déjà, avant même de se faire foudroyer, ça n’allait pas très fort pour Jason.»

Lorsqu’il s’est réveillé au fond d’un bus scolaire de l’École du Monde sauvage, Jason n’avait absolument aucune idée de ce qui l’y avait amené. Et ses deux camarades, la jolie Piper et l’espiègle Léo, ont beau lui expliquer qu’ils avaient passé un semestre ensemble, rien n’y a fait. Il a fallu que les trois se découvrent demi-dieux et débarquent à la colonie des Sangs-mêlés pour que les pièces du puzzle s’assemblent peu à peu. Sans toutefois résoudre les problèmes…

Cette fois, Rick RIORDAN a décide de faire reposer son intrigue non plus sur un mais trois héros.  Percy Jackson a disparu et la Colonie des Sangs-mêlés est sens dessus dessous. Une nouvelle prophétie, de nouveaux héros et surtout, le métissage de la mythologie : désormais, il n’est plus question que de mythologie grecque, mais la mythologie romaine fait son apparition, plus guerrière, plus sauvage, plus inquiétante.

Le Héros perdu est le premier volume d’une nouvelle série, celle des « héros de l’Olympe ». Les péripéties sont toujours aussi foisonnantes et, cette fois-ci, les jeunes héros vont rencontrer Médée, Eole, Midas et devront délivrer Héra. Face à des dieux curieusement silencieux, Jason, Piper et Léo vont apprendre à se connaître et s’accepter, eux qui ont toujours été « différents » aux yeux des autres mortels.

En intégrant la mythologie romaine à sa saga, Rick RIORDAN réussit à donner un nouveau souffle à une histoire qui aurait pu tourner en rond. En mettant en scène des enfants d’Aphrodite et d’Héphaïstos, il met en avant des dieux qui avaient été un peu laissés de côté dans sa première série. Les rebondissements sont toujours aussi nombreux, l’humour est toujours là et on dévore encore une fois avec bonheur cette nouvelle saga, aussi réussie que la précédente.

- Parlons-en maintenant, si vous le voulez bien, dit Jason. Monsieur Chiron, vous m’avez dit que le plus grand danger se préparait. Le dernier chapitre. Vous ne pouvez tout de même pas penser à quelque chose de pire qu’une armée de Titans, dites-moi ?

- Oh, fit Rachel d’une petite voix. Par les dieux. La femme, c’est Héra. Bien sûr. Son bungalow, sa voix. Elle s’est montrée à Jason au même moment.

- Héra ? grogna Annabeth, plus féroce encore que Seymour le léopard. C’est elle qui t’a utilisée ? Et qui a fait ça à Piper ?

- Je crois que Rachel a raison, dit Jason. La femme que j’ai vue avait l’allure d’une déesse. Et elle portait une cape en peau de chèvre. C’est le symbole de Junon, si je ne me trompe ?

- Ah bon ? fit Annabeth avec une moue méfiante. Première nouvelle.

Chiron hocha la tête à contrecœur.

- Si, dit-il, de Junon, l’aspect romain d’Héra, dans son état le plus guerrier. La cape en peau de chèvre était un symbole du soldat romain.

- Héra serait prisonnière ? demanda Rachel. Qui aurait bien pu capturer la Reine des dieux ?

Annabeth croisa les bras.

- Je ne sais pas qui c’est, mais on devrait peut-être le remercier. S’il peut réduire Héra au silence…

- Annabeth, elle fait toujours partie des olympiens, prévint Chiron. A plusieurs égards, c’est elle, le ciment qui unit la famille. Si elle est effectivement prisonnière et en danger, les bases de notre monde risquent d’être ébranlées. La stabilité de l’Olympe, jamais très grande au meilleur des cas, pourrait s’effriter. Et si Héra a demandé à Jason de l’aider…

Rick RIORDAN, Héros de l’Olympe – Le Héros perdu.

Albin Michel - Wiz

565 pages – 13,90 €

Titre  original : The Lost Hero – Paru en 2010 – Traduit en français en 2011

L’auteur : Né en 1964, Rick RIORDAN a d’abord suivi des études musicales pour devenir guitariste. C’est pourtant en littérature anglaise et en histoire qu’il sera diplômé. Après quinze ans d’enseignement, il se consacre à l’écriture. Ses romans policiers pour adultes lui ont valu trois des prix littéraires américains les plus prestigieux. Il est l’auteur de la série Percy Jackson : Le Voleur de feu, La Mer des monstres, Le Sort du titan, La Bataille du labyrinthe et Le Dernier Olympien.

Site internet (en anglais) : http://www.rickriordan.com/

03/05/2011

Instinct 1 (V. VILLEMINOT)

« Depuis qu’ils avaient quitté l’aéroport, dans la voiture de leurs parents, Tim écoutait Ben raconter. »

Timothy Blackhills vient de perdre toute sa famille dans un accident de voiture. Lui, il est le seul survivant et ne se souvient que d’une chose : la sensation d’avoir été un grizzli, ursus arctos horribilis. Et il doit vivre désormais avec cette atroce interrogation : est-il pour quelque chose dans les corps déchiquetés de son frère et de ses parents ? C’est un médecin qui va venir à sa rescousse, le professeur McIntyre, qui va l’emmener dans son institut de recherche. Là, il va rencontrer d’autres gens « comme lui », des anthropes, et partager l’appartement d’un jeune adolescent de douze ans, Shariff, et surtout de la féline Flora…

Instinct 1 est un roman qui se dévore d’une traite et vous laisse exsangue, à bout de souffle en fin de lecture, avide de connaître la suite de cette histoire qui se termine en s’ouvrant sur de nouvelles perspectives. D’emblée, le lecteur est introduit dans un univers fantastique, à la fois réel et complètement délirant, et dans lequel il s’insère sans aucun problème.

Vincent VILLEMINOT s’appuie sur deux éléments en particulier : une construction sans faille et des personnages forts. Le roman est éclaté en de multiples chapitres courts qui rythment la narration et la mènent peu à peu vers son apogée, avant de se conclure en explosion cataclysmique. Les personnages adolescents, tous différents initialement, en âge comme en nationalité, ils vont catalyser les pulsions adolescentes, en prise à des métamorphoses qu’ils ne maîtrisent pas.

La narration est nerveuse, ménageant le suspens tout en dévoilant l’essentiel, et l’humour garde toujours sa place, même aux pires moments, offrant ainsi la « soupape » qui rendrait sinon l’histoire intolérable. Roman « à l’anglo-saxonne », efficace et percutant, Instinct 1 apporte une nouvelle couleur à la littérature de jeunesse, un noir implacable.

Il courait à travers les halliers. Il n’avait pas besoin de ralentir pour suivre l’odeur du sang sur les brisées de l’animal. Le daim était blessé, il perdait beaucoup de liquide vital. Tim savait que c’était un daim, il flairait son odeur, cette saveur si singulière ; il l’avait toujours connue.

Il avait faim.

Il voulait mordre dans cette viande, la trace de l’animal blessé mettait ses nerfs à vif. Il voulait lui sauter dessus, lui briser le dos sous son poids, et sentir la vie sortir de cet animal, avant de la déchirer.

Manger, manger le daim.

Les branches giflaient son visage, les fourrés d’épineux l’écorchaient, il fermait les yeux pour les protéger. Il allait vite, malgré la douleur de ses membres, malgré ses articulations et son épaule blessée dans l’accident.

Courir. Tuer. Manger.

Il entendit le bruit de l’explosion, loin derrière lui – la voiture de ses parents avait dû prendre feu. L’homme avait-il pu sortir les siens ? Il n’eut qu’une brève pensée pour Benjamin Blackhills, pour John et Geneva Blackhills. Une pensée confuse, qu’il aurait voulu moins froide. Étranger à leur sort. C’était trop tard pour eux de toute façon.

Vincent VILLEMINOT, Instinct 1.

Blast - Nathan

386 pages – 13,90€

Paru en 2011

Instinct 2 : la suite, lire ici.

Feuilleter un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092023143

Interview de l’auteur : http://www.youtube.com/watch?v=L2iYbSLXEqo

L’auteur : Vincent VILLEMINOT a 39 ans et vit dans les Alpes françaises où il a d’ailleurs situé l’action de son roman. Ancien professeur d’écriture au Caire et ancien journaliste, il est désormais écrivain à plein temps.

02/05/2011

0.4 (M. LANCASTER)

« Quand Danny Birnie nous a raconté qu’il avait hypnotisé sa sœur, on l’a tous pris pour un fou.»

Kyle Straker est un adolescent anglais de quinze ans et demi. Il vit avec sa famille dans une petite ville d’un millier d’habitants, Millgrove. Ses amis, il les connaît depuis l’enfance et la vie à Millgrove se déroule sans heurs ni surprise. Jusqu’à ce fameux jour du concours d’amateurs où Danny Birnie a décidé de faire un numéro d’hypnose. Mais lorsque les quatre volontaires sont revenus à eux, tour avait changé…

Audacieux, palpitant, inquiétant, terrifiant, le roman de Mike A. LANCASTER est tout cela à la fois. On suit avec angoisse l’errance des quatre « 0.4 », ces « laissés-pour-compte » qui n’étaient pas là au moment où il le fallait et ont échappé au bouleversement qui a touché tous ceux qui les entourent. Au mieux, ils sont devenus invisibles à leurs yeux, au pire, traqués par des « vestigivores ». C’est dans une dimension parallèle qu’ils sont entrés, un univers marqué par une inquiétante étrangeté.

La narration est tout à la fois dynamique et pleine de subtilité : c’est la voix de Kyle que l’on entend, enregistrée sur les vieilles cassettes de Dire Straits de son père (!), parfois interrompue lorsqu’il s’agit de changer de face, voix encadrée par celle d’un narrateur qui se présente comme l’éditeur, et entrecoupée de notes visant à expliciter le monde de Kyle – notre monde – comme le vestige d’une civilisation perdue. L’histoire se déroule tambour battant, jonglant avec les rebondissements et jouant des rapports humains entre les quatre « survivants ».

0.4 est un roman qui ouvre sur une intéressante réflexion sur notre monde et la place de l’homme, sur le divin et sur la dématérialisation de notre société, à travers les personnages de deux adolescents, fille et garçon, dans lesquels bon nombre de lecteurs pourront se reconnaître et s’interroger. Un roman qui donne le vertige…

- Ça vous fait penser à quelque chose ? l’ai-je questionné.

- Je suis facteur, a-t-il déclaré.

J’ai cru qu’il était retombé dans sa crise de folie, mais il a continué :

- Ces dernières années, on a observé de gros changements dans le type d’objets qu’on livre. Certains de ces changements sont frappants : beaucoup plus de colis en provenance d’eBay ou d’Amazon ; beaucoup moins de cartes postales… les gens s’envoient directement des photos numériques.

« Mais le plus triste, c’est la disparition de la correspondance personnelle. A cause des nouvelles technologies, les gens ne s’en échangent plus comme autrefois. Ils ont le téléphone portable, les e-mails, Facebook et Twitter. On ne s’envoie plus de lettres, aujourd’hui ; on clique sur une souris et l’interlocuteur reçoit le message dans l’instant.

- Cette histoire a un rapport avec nous ? a grogné Kate avec impatience.

- Le rapport, c’est que si on veut entrer en contact avec une seule personne, on peut encore éventuellement lui envoyer une lettre. Un vrai bout de papier, concret, tangible. Mais si on veut se mettre en contact avec tout le monde et tout de suite…

- … on le fait numériquement, a complété Lily.

Mr Peterson a approuvé d’un signe de tête.

- Electroniquement, a-t-il confirmé. Par ordinateur.

- Une invasion numérique, ai-je murmuré. Mais quelle forme est-ce que ça pourrait prendre ?

- Mystère, a-t-il répondu. Pourquoi pas quelque chose qui ressemble à ce qui se passe aujourd’hui ?

Mike A. LANCASTER, 0.4.

Blast - Nathan

255 pages – 13,90 €

Titre  original : 0.4 – Paru en 2011 – Traduit en français en 2011

Feuilleter un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092531723

L’auteur : Mike LANCASTER est né à Huntingdon, près de Cambridge. Sa passion pour la science-fiction est née très tôt de ses lectures des Voyages de Gulliver, de la Guerre des mondes, de Voyage au centre de la Terre, de séries comme Doctor Who, Quatermass et Star Trek et des films produits par Gerry ANDERSON. Il vit à Cambridge avec sa femme, ses enfants et toute une ménagerie.

Il travaille actuellement à une suite de ce roman : 1.4.

Site de l’auteur (en anglais) : http://www.mikealancaster.com