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28/04/2014

Geek girl (H. SMALE)

« Je m’appelle Harriet Manners et je suis une geek.»

nathan,adolescente,relation parent-enfantHarriet Manners, jeune anglaise de quinze ans, est une geek. Une intello. Elle sait tout sur tout : elle sait que qu’un chat a trente-deux muscles par oreille, que la lune s’éloigne chaque année de la Terre, de 3, 8 cm, que lors d’un éternuement, tous les organes s’arrêtent, y compris le coeur et qu’une personne rit en moyenne quinze fois par jour.

Cependant, elle ignore pourquoi personne ne semble vraiment l’apprécier à l’école. Aussi, lorsqu’elle se retrouve choisie malgré elle par une agence de mannequins, Harriet saisit l’occasion de changer son image. Même si cela signifie voler le rêve de sa meilleure amie Nat, s’attirer les foudres de son ennemie jurée Alexa et s’humilier devant l’incroyablement beau mannequin Nick. Et même si ça implique de mentir aux personnes qu’elle aime…

Avec Geek Girl, Holly SMALE  propose un roman plein aussi drôle que profond, qui met en scène une Cendrillon « intello » qui va devenir reine du bal… le temps d’une citrouille. Différente des autres élèves de son école, et donc marginalisée, elle va découvrir que le monde de la mode, qui était loin de la faire rêver, n’est guère différent de celui de la cour d’école.

Le charme du roman tient à ses personnages, depuis le père immature jusqu’à l’agent hilarant, et à la plume alerte d’une auteur qui mène son récit tambour battant, multipliant les péripéties pour le plus grand bonheur de ses lectrices (lecteurs ?).

A conseiller absolument à tous les ados mal dans leur peau - et aux autres !

Je les regarde tour à tour. Quoi, c’est tout ? Non mais sérieux ?

Bon d’accord, je ne m’attendais pas à les voir se mettre à danser sur la table en agitant leurs Sudokus comme des plumes d’autruche, mais un tout petit peu plus d’enthousiasme, ça leur aurait fait mal ? C’est fantastique, Harriet ! auraient-ils pu me dire. Finalement, tu n’es peut-être pas aussi répugnante à voir qu’on l’a toujours cru. Quelle bonne nouvelle pour toute la famille !

Ou au moins quelques mots évoquant l’idée que ce serait l’élément le puis époustouflant qui soit jamais arrivé à quiconque, si c’était quelqu’un d’autre et si nous étions une famille complètement différente.

Annabel relève les yeux et me voit toujours plantée là, la bouche ouverte.

« Quoi ? C’est non, Harriet. Tu es trop jeune, et tu dois te consacrer à tes études.

-      C’est non ? reprend Papa d’une voix incrédule. Comment ça, c’est non ?

Annabel le regarde calmement.

«  Elle a quinze ans, Richard. Ce n’est absolument pas de son âge. »

Holly SMALE, Geek Girl

Nathan

352 pages – 15,90 €

Titre original : Geek Girl – Paru en 2013 – Traduit en Français en 2014

 

L’auteur : Holly SMALE, née en 1981, vit actuellement à Londres. Diplômée en littérature anglaise et grande voyageuse, elle a, tour à tour, été enseignante au Japon, bénévole au Népal et fait de nombreux petits boulots en Jamaïque, Australie, Indonésie et en Inde. Elle écrit aujourd’hui pour la presse et son expérience de mannequinat à l’adolescence lui a inspiré Geek Girl.

Le site de l’auteur (en anglais): http://holsmale.wix.com/the-write-girl2#!geek-girl

24/11/2013

Vert émeraude (K. GIER)

« Ca va laisser une vilaine cicatrice, dit le médecin sans lever la tête. »

gier, adolescente, relation parent-enfant,voyage dans le temps,humourGwendolyn a-t-elle jamais été une lycéenne comme les autres ? Pour son premier vrai chagrin d'amour, en tout cas, elle aimerait bien faire comme toutes ses copines : pleurer des heures au téléphone et se gaver de chocolats. Mais pas question, les Veilleurs du temps ont besoin d'elle. Pire, c'est avec Gideon lui-même, celui qui lui a brisé le cœur, qu'elle doit repartir en plein XVIIIe siècle, affronter un drôle de comte, soi-disant immortel. Plus question de pleurer, il faut agir !

Le tome des révélations ! Et elles s’enchaînent en cascade, à un rythme effréné : Gwendolyn apprend qui elle est vraiment, les traîtres sont démasqués, le chronographe va dévoiler tous ses secrets… et la relation entre Gwendolyn et Gideon s’éclaircir…

Cette trilogie se sera avérée une réussite d’un bout à l’autre !

- J’ai entendu dire que tu as eu de la visite ce matin, reprit-il en jonglant avec deux grappes de raisin. Charlotte a parlé d’un coffre mystérieux.

Ah, ah ! C’était donc bien ça. Je fis glisser le livre sur mes genoux.

- Quelle partie de « ferme-la ! » n’as-tu pas comprise ?

Gideon fit un large sourire.

- Eh, mais il ne s’agit pas de causette. J’aimerais savoir comment Charlotte est venue à penser que tu pourrais posséder quelque chose que Lucy et Paul ont réussi à te faire passer.

Il était là pour m’interroger… évidemment. Probablement mandaté par Falk de Villiers et les autres. « Sois gentil avec elle, et elle te dira certainement si elle a caché quelque chose et où elle l’a caché. » Miser sur la bêtise des femmes était finalement le passe-temps familial des de Villiers.

Je remontai mes jambes et m’assis en tailleur. Quand j’étais en colère, il m’était plus facile de le regarder dans les yeux sans que ma lèvre tremble.

- Tu n’as qu’à demander directement à Charlotte comment elle en a eu l’idée, dis-je froidement.

- C’est ce que j’ai fait.

Gideon s’assit lui aussi en tailleur, de sorte que nous nous trouvâmes tous les deux face à face sur le canapé, comme deux indiens devant un tipi. Existait-il quelque chose comme le contraire d’un calumet de la paix ?

Kerstin GIER, Vert émeraude

Milan Macadam

416 pages – 14,50 €

Titre original : Smaragdgrün – Paru en 2010 – Traduit en Français en 2012

L’auteur : Kerstin GIER est née en 1966 et a fait des études universitaires avant de passer à la pédagogie. Après divers emplois, elle a commençé en 1995 à écrire des romans. Elle habite avec son mari et son fils dans un village à proximité de Bergisch Gladbach. Son premier roman a été porté à l'écran en 1996. Pour la première fois avec La Trilogie des gemmes (Rouge rubis, Bleu saphir et Vert émeraude), elle s’essaie à la fantasy et au roman de jeunesse.

23/11/2013

Rouge rubis (K. GIER)

« Je l’ai senti pour la première fois lundi, à midi, à la cafèt’ du lycée. »

adolescente,amour,relation parent-enfant,voyage dans le temps,angleterreGwendolyn a seize ans. Elle vit à Londres. Vie normale, scolarité normale dans une grande école privée, famille normale, en apparence… Si tant est que vivre dans un hôtel particulier, avec un grand-mère lady, aller à l’école dans un autre manoir londonien et avoir perdu son père à sept ans est tout à fait normal. Ajoutons que cette famille a un secret : certaines filles sont porteuses d’un gène qui leur permet de voyager dans le temps. Or, à la surprise de tous, Gwendolyn se révèle porteuse de ce gène…

Mêler fantastique, romantisme, voyage dans le temps et humour, tout en restant accessible, c’est le pari – réussi – de Kerstin GIER. Avec ce premier volume d’une série de trois (La trilogie des gemmes), elle nous offre une lecture qui se dévore, avec une héroïne piquante comme celle d’une comédie américain, un héros à tomber, des aventures à la pelle, des rebondissements et… de belles robes puisque les Veilleurs (c’est le nom de ces « maîtres du temps ») possèdent une couturière passée maître dans l’histoire du costume.

On ne s’ennuie pas une seconde à suivre Gwendolyn, narratrice et voyageuse malgré elle, dans toutes ses époques et on n’a qu’une envie : connaître la suite !

- Tu connais mon neveu, Gideon, dit Mr de Villiers. Cela fait deux ans qu’il vit ce que tu viens de découvrir. Toutefois, il était mieux préparé que toi. Ça va être difficile de rattraper tout ce que tu n’a spas appris.

- Difficile ? Vous voulez dire « impossible » ! dit le docteur White.

- Ce n’est pas non plus indispensable, insista Gideon. Je peux me débrouiller bien mieux tout seul.

- Nous verrons, dit Mr de Villiers.

- Je crois que vous sous-estimez cette jeune fille, déclara Mr George en donnant à sa voix une intonation onctueuse. Gwendolyn Shepherd ! Tu fais maintenant partie d’un secret très ancien. Et il est temps que tu apprennes à comprendre ce secret. D’abord tu dois savoir…

- Il vaudrait mieux ne rien précipiter, l’interrompit le docteur White. Elle peut avoir le gène, mais ça ne signifie pas qu’on puisse lui faire confiance.

- Ni qu’elle comprenne quelque chose à tout ça, compléta Gideon.

Ah, ah ! Il me croyait visiblement un peu limitée. Abruti prétentieux !

Kerstin GIER, Rouge rubis

Milan Macadam

416 pages – 13,90 €

Titre original : Rubinrot – Paru en 2009 – Traduit en Français en 2011

L’auteur : Kerstin GIER est née en 1966 et a fait des études universitaires avant de passer à la pédagogie. Après divers emplois, elle a commençé en 1995 à écrire des romans. Elle habite avec son mari et son fils dans un village à proximité de Bergisch Gladbach. Son premier roman a été porté à l'écran en 1996. Pour la première fois avec La Trilogie des gemmes (Rouge rubis, Bleu saphir et Vert émeraude), elle s’essaie à la fantasy et au roman de jeunesse.

04/06/2013

Une Guitare pour deux (M. AMATO)

« Le son de la radio résonna dans les oreilles de Tripp Broody, qui ouvrit les yeux. »

IMG_0387.JPGLa mère de Tripp lui a confisqué sa guitare tant qu'il ne sera pas plus sociable et meilleur élève. Le matin de la rentrée, Tripp découvre qu’il a la possibilité d’utiliser une des salles de répétitions du lycée et… d'emprunter la vieille guitare du lycée ! Lyla, quant à elle, excellente élève et musicienne hors pair, a besoin de s'entraîner pour ses concerts de violoncelle. Les deux adolescents doivent occuper la même salle de répétition du lycée, Tripp les jours impairs, Lyla les jours pairs. Ils entament une correspondance, d'abord acide puis plus complice, en se laissant des petits papiers dans la salle. Bientôt le guitariste rebelle et la violoncelliste sage que tout oppose se retrouvent autour de leur passion commune : la musique. Cette relation intense leur apprendra à se découvrir eux-mêmes et les aidera à traverser les pires drames…

Deux narrations se croisent et s’entremêlent dans ce roman très réussi. D’un côté, on suit Tripp, adolescent un peu paumé et beaucoup à part, un « impair », un « graphique sans coordonnées », meurtri par le décès brutal de son père et, du coup, surprotégé par sa mère qui voudrait le meilleur pour lui sans savoir trop comment procéder, de l’autre, Lyla, le prototype de la college girl parfaite, lisse, populaire, merveilleuse musicienne, et engagée presque malgré elle dans une carrière musicale qu’elle ne ait si elle veut vraiment.

Les deux vont d’abord se croiser par petits mots interposés laissés dans la salle qu’ils partagent, puis se rencontrer à travers les cordes de la guitare que Lyla va petit à petit apprivoiser, délassant son violoncelle, pour finalement s’harmoniser à travers la musique et la composition de chansons. Bien sûr, cette émancipation musicale n’ira pas sans mal, car ni le père de Lyla ne sera près à voir sa fille délaisser la brillante carrière qui lui était promise, ni la mère de Tripp n’appréciera de voir son fils enfreindre les règles qu’elle a fixées, mais Une Guitare pour deux raconte une très jolie histoire d’apprentissage et de découverte de soi. A lire absolument !

SALLE DE REPETITIONS ; 11H48

Cher Monsieur Impair,

Comme c’est agréable de savoir que tu m’espionnes. Qu’est-ce que ça peut bien te faire que je joue de la guitare ? Elle ne t’appartient pas.

Bon, d’accord. J’en joue. Tu es content ? Mais je n’ai pas à t’expliquer pourquoi. S’il te plaît, n’en parle à personne. Non pas que je sois gênée ou quoi que ce soit. Mais je subis beaucoup de pression. Je dois me produire en solo devant toute l’école vendredi, et j’ai une audition au Kennedy Center samedi. Je devrais vraiment être en train de répéter.

Mme Pair

PS : Tu es sûr que les cordes sont bien mises ? Elles sont tout emmêlées en haut. Tu devrais demander à M. Jacoby si tu peux réparer les rayures sur le devant. On trouve du mastic spécial sur Internet.

SALLE DE REPETITIONS ; 11H39

Cher Madame Pair,

C’est la guitare qui te parle. Tu peux compter sur M. Impair pour garder ton secret. Les ragots, ce n’est pas son truc.

Je suis un peu vexée par tes remarques sur mes rayures qu’il faudrait soi-disant « réparer ». Est-ce que les choses doivent forcément être parfaites ? Si tu prêtais un peu l’oreille, tu saurais que j’ai un son chaud et doré grâce aux cordes installées par le talentueux et charmant M. Impair – qui, soit dit en passant, les a bien mises comme il faut. Certains coupent les extrémités au ras des chevilles, et d’autres préfèrent les laisser enrouler sur elles-mêmes.

Peut-être que M. Impair aime bien qu’elles soient toutes emmêlées. Ça lui rappelle que la vie est souvent un sac de nœuds elle aussi.

La guitare.

PS : Les gammes, c’est barbant. Si tu veux jouer, joue !

 

Mary AMATO, Une Guitare pour deux

Nathan

288 pages – 14,50€

Lire un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092545409

Site des chansons (en anglais) : http://www.thrumsociety.com

Site de l’auteur (en anglais) : http://www.maryamato.com

Titre original : Guitar Notes  – Paru en 2012 – Traduit en Français en 2013

L’auteur : Mary AMATO pratique l’écriture depuis son plus jeune âge. Elle a écrit de nombreux romans pour la jeunesse qui lui ont valu d’être primées plusieurs fois. Elle a aussi été danseuse, chorégraphe, et elle adore la musique. C’est pour cela qu’elle a éprouvé un grand plaisir à composer et chanter les chansons que ses personnages imaginent dans Une Guitare pour deux.

27/06/2012

Moi, Ambrose, roi du scrabble (S. NIELSEN)

« Le jour où j’ai failli mourir, le ciel était d’un bleu vif et lumineux – ce qui nous changeait agréablement de la pluie, si fréquente ici, à Vancouver. »

Ambrose passe auprès de tous pour le looser complet : allergique aux cacahuètes, il est surprotégé par sa mère qui l’élève seule, le père d’Ambrose étant décédé quelques mois avant sa naissance. Depuis, Irène se consacre à son fils, l’étouffant de son amour et le coupant du reste du monde. Après un incident au collège, elle décide de le déscolariser, pour son plus grand désespoir. Jusqu’à ce qu’il fasse la connaissance du fils de leurs voisins, un jeune homme bien peu fréquentable…

Une fois encore (après Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ?) Susin NIELSEN aborde le sujet des relations familiales, et une fois encore elle fait mouche. Cette histoire d’amitié entre un adolescent asocial et un ex-taulard toxico est attachante, amusante et pleine de confiance en l’humanité. Avec Cosmo, Ambroise va se dégager peu à peu de l’emprise maternelle qui, si aimante qu’elle soit n’en est pas moins étouffante, et être enfin confronté à une figure masculine qu’il va pouvoir superposer à celle de ce père idéalisé, dont Ambrose chérit l’unique photo.

Ambrose est le narrateur de cette histoire et lui apporte un ton naïf et rafraîchissant, sans toutefois sombrer dans l’angélisme. C’est très drôle – qu’il s’agisse des vêtements d’Ambrose comme des répliques de Cosmo –, souvent bien vu – la difficulté pour une mère célibataire d’élever un fils tout en travaillant et cherchant à retrouver une vie sociale –, et plein de chaleur humaine – car la famille Economopoulos est d’une générosité à toute épreuve.

Original, touchant, amusant, on passe un excellent moment de lecture avec ce Moi, Ambrose, roi du scrabble. Ah, au fait, pourquoi le scrabble ? Parce que c’est par lui que tout va changer…

Nous avons contourné la maison pour ne pas tomber nez à nez avec maman. Mais alors que nous étions dans le jardin de derrière, je l’ai vue qui entrait chez nous.

- Oh, non, j’ai gémi. Il ne faut pas qu’elle me voie comme ça, elle flipperait trop.

Cosmo n’a pas dit un mot. Il m’a simplement fait entrer chez lui. Ses parents étant absents, je suis allé dans leur salle de bains me débarbouiller et retire la terre de mes coudes écorchés. Cosmo est même retourné au collège chercher mon pull afin que je puisse le remettre sur le tee-shirt et que maman ne se rende compte de rien. Je lui ai tu qu’il avait appartenu à mon père, et que si je l’avais perdu, je m’en serai voulu toute ma vie.

Quand je suis sorti de la salle de bain, Cosmo était au salon, devant la télé.

- Encore merci, lui ai-je dit.

Il n’a pas levé les yeux de l’écran.

- Tu devrais apprendre à te défendre.

Là, je n’ai pas su quoi répondre. Comment apprend-on à se défendre ? Ma mère ne pouvait pas me payer des cours de karaté, de boxe ni de quoi que ce soit du même genre, et même si elle avait pu, elle ne m’aurait jamais laissé y aller, de peur que je prenne un coup. Ce qui est légèrement paradoxal, quand on y pense. (…)

C’est seulement plus tard que j’ai pris conscience que je n’avais pas du tout eu peur de Cosmo. Je n’avais pas songé un seul instant qu’il allait me tuer, que j’étais seul en haut avec lui, et il n’avait pas tenté de faire les choses dégoutantes contre lesquelles ma mère me mettait en garde depuis es années, à savoir : a) toucher mon pénis, ou b) me faire toucher le sien.

A vrai dire, pour un criminel, il avait l’air plutôt sympa.

Susin NIELSEN, Moi, Ambrose, roi du scrabble

Hélium

200 pages – 13,90€

Titre original : Word Nerd  – Paru en 2008

Traduit en Français en 2012

L’auteur : Susin NIELSEN fait partie de la nouvelle génération d'auteurs canadiens pour la jeunesse. Elle a écrit plusieurs romans et travaille aussi pour la télévision. Elle vit à Vancouver.

Site de l’auteur : http://www.susinnielsen.com