Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/05/2011

Le Héros perdu (R. RIORDAN)

« Déjà, avant même de se faire foudroyer, ça n’allait pas très fort pour Jason.»

Lorsqu’il s’est réveillé au fond d’un bus scolaire de l’École du Monde sauvage, Jason n’avait absolument aucune idée de ce qui l’y avait amené. Et ses deux camarades, la jolie Piper et l’espiègle Léo, ont beau lui expliquer qu’ils avaient passé un semestre ensemble, rien n’y a fait. Il a fallu que les trois se découvrent demi-dieux et débarquent à la colonie des Sangs-mêlés pour que les pièces du puzzle s’assemblent peu à peu. Sans toutefois résoudre les problèmes…

Cette fois, Rick RIORDAN a décide de faire reposer son intrigue non plus sur un mais trois héros.  Percy Jackson a disparu et la Colonie des Sangs-mêlés est sens dessus dessous. Une nouvelle prophétie, de nouveaux héros et surtout, le métissage de la mythologie : désormais, il n’est plus question que de mythologie grecque, mais la mythologie romaine fait son apparition, plus guerrière, plus sauvage, plus inquiétante.

Le Héros perdu est le premier volume d’une nouvelle série, celle des « héros de l’Olympe ». Les péripéties sont toujours aussi foisonnantes et, cette fois-ci, les jeunes héros vont rencontrer Médée, Eole, Midas et devront délivrer Héra. Face à des dieux curieusement silencieux, Jason, Piper et Léo vont apprendre à se connaître et s’accepter, eux qui ont toujours été « différents » aux yeux des autres mortels.

En intégrant la mythologie romaine à sa saga, Rick RIORDAN réussit à donner un nouveau souffle à une histoire qui aurait pu tourner en rond. En mettant en scène des enfants d’Aphrodite et d’Héphaïstos, il met en avant des dieux qui avaient été un peu laissés de côté dans sa première série. Les rebondissements sont toujours aussi nombreux, l’humour est toujours là et on dévore encore une fois avec bonheur cette nouvelle saga, aussi réussie que la précédente.

- Parlons-en maintenant, si vous le voulez bien, dit Jason. Monsieur Chiron, vous m’avez dit que le plus grand danger se préparait. Le dernier chapitre. Vous ne pouvez tout de même pas penser à quelque chose de pire qu’une armée de Titans, dites-moi ?

- Oh, fit Rachel d’une petite voix. Par les dieux. La femme, c’est Héra. Bien sûr. Son bungalow, sa voix. Elle s’est montrée à Jason au même moment.

- Héra ? grogna Annabeth, plus féroce encore que Seymour le léopard. C’est elle qui t’a utilisée ? Et qui a fait ça à Piper ?

- Je crois que Rachel a raison, dit Jason. La femme que j’ai vue avait l’allure d’une déesse. Et elle portait une cape en peau de chèvre. C’est le symbole de Junon, si je ne me trompe ?

- Ah bon ? fit Annabeth avec une moue méfiante. Première nouvelle.

Chiron hocha la tête à contrecœur.

- Si, dit-il, de Junon, l’aspect romain d’Héra, dans son état le plus guerrier. La cape en peau de chèvre était un symbole du soldat romain.

- Héra serait prisonnière ? demanda Rachel. Qui aurait bien pu capturer la Reine des dieux ?

Annabeth croisa les bras.

- Je ne sais pas qui c’est, mais on devrait peut-être le remercier. S’il peut réduire Héra au silence…

- Annabeth, elle fait toujours partie des olympiens, prévint Chiron. A plusieurs égards, c’est elle, le ciment qui unit la famille. Si elle est effectivement prisonnière et en danger, les bases de notre monde risquent d’être ébranlées. La stabilité de l’Olympe, jamais très grande au meilleur des cas, pourrait s’effriter. Et si Héra a demandé à Jason de l’aider…

Rick RIORDAN, Héros de l’Olympe – Le Héros perdu.

Albin Michel - Wiz

565 pages – 13,90 €

Titre  original : The Lost Hero – Paru en 2010 – Traduit en français en 2011

L’auteur : Né en 1964, Rick RIORDAN a d’abord suivi des études musicales pour devenir guitariste. C’est pourtant en littérature anglaise et en histoire qu’il sera diplômé. Après quinze ans d’enseignement, il se consacre à l’écriture. Ses romans policiers pour adultes lui ont valu trois des prix littéraires américains les plus prestigieux. Il est l’auteur de la série Percy Jackson : Le Voleur de feu, La Mer des monstres, Le Sort du titan, La Bataille du labyrinthe et Le Dernier Olympien.

Site internet (en anglais) : http://www.rickriordan.com/

03/05/2011

Instinct 1 (V. VILLEMINOT)

« Depuis qu’ils avaient quitté l’aéroport, dans la voiture de leurs parents, Tim écoutait Ben raconter. »

Timothy Blackhills vient de perdre toute sa famille dans un accident de voiture. Lui, il est le seul survivant et ne se souvient que d’une chose : la sensation d’avoir été un grizzli, ursus arctos horribilis. Et il doit vivre désormais avec cette atroce interrogation : est-il pour quelque chose dans les corps déchiquetés de son frère et de ses parents ? C’est un médecin qui va venir à sa rescousse, le professeur McIntyre, qui va l’emmener dans son institut de recherche. Là, il va rencontrer d’autres gens « comme lui », des anthropes, et partager l’appartement d’un jeune adolescent de douze ans, Shariff, et surtout de la féline Flora…

Instinct 1 est un roman qui se dévore d’une traite et vous laisse exsangue, à bout de souffle en fin de lecture, avide de connaître la suite de cette histoire qui se termine en s’ouvrant sur de nouvelles perspectives. D’emblée, le lecteur est introduit dans un univers fantastique, à la fois réel et complètement délirant, et dans lequel il s’insère sans aucun problème.

Vincent VILLEMINOT s’appuie sur deux éléments en particulier : une construction sans faille et des personnages forts. Le roman est éclaté en de multiples chapitres courts qui rythment la narration et la mènent peu à peu vers son apogée, avant de se conclure en explosion cataclysmique. Les personnages adolescents, tous différents initialement, en âge comme en nationalité, ils vont catalyser les pulsions adolescentes, en prise à des métamorphoses qu’ils ne maîtrisent pas.

La narration est nerveuse, ménageant le suspens tout en dévoilant l’essentiel, et l’humour garde toujours sa place, même aux pires moments, offrant ainsi la « soupape » qui rendrait sinon l’histoire intolérable. Roman « à l’anglo-saxonne », efficace et percutant, Instinct 1 apporte une nouvelle couleur à la littérature de jeunesse, un noir implacable.

Il courait à travers les halliers. Il n’avait pas besoin de ralentir pour suivre l’odeur du sang sur les brisées de l’animal. Le daim était blessé, il perdait beaucoup de liquide vital. Tim savait que c’était un daim, il flairait son odeur, cette saveur si singulière ; il l’avait toujours connue.

Il avait faim.

Il voulait mordre dans cette viande, la trace de l’animal blessé mettait ses nerfs à vif. Il voulait lui sauter dessus, lui briser le dos sous son poids, et sentir la vie sortir de cet animal, avant de la déchirer.

Manger, manger le daim.

Les branches giflaient son visage, les fourrés d’épineux l’écorchaient, il fermait les yeux pour les protéger. Il allait vite, malgré la douleur de ses membres, malgré ses articulations et son épaule blessée dans l’accident.

Courir. Tuer. Manger.

Il entendit le bruit de l’explosion, loin derrière lui – la voiture de ses parents avait dû prendre feu. L’homme avait-il pu sortir les siens ? Il n’eut qu’une brève pensée pour Benjamin Blackhills, pour John et Geneva Blackhills. Une pensée confuse, qu’il aurait voulu moins froide. Étranger à leur sort. C’était trop tard pour eux de toute façon.

Vincent VILLEMINOT, Instinct 1.

Blast - Nathan

386 pages – 13,90€

Paru en 2011

Instinct 2 : la suite, lire ici.

Feuilleter un extrait : http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092023143

Interview de l’auteur : http://www.youtube.com/watch?v=L2iYbSLXEqo

L’auteur : Vincent VILLEMINOT a 39 ans et vit dans les Alpes françaises où il a d’ailleurs situé l’action de son roman. Ancien professeur d’écriture au Caire et ancien journaliste, il est désormais écrivain à plein temps.

30/04/2011

Magnus Million et le dortoir des cauchemars (J-P. ARROU-VIGNOD)

« Au moment où commence cette histoire, minuit sonne au clocher du lycée des sciences de Friecke. »

Magnus Million, gros adolescent solitaire, est le fils unique de l’homme le plus riche du pays : Richard Million. Il vit avec lui dans un immense manoir, seul depuis le décès accidentel de sa mère. Narcoleptique, il provoque un accident qui va lui va lui valoir plus d’un millier d’heures de colle ; il va alors faire connaissance avec le monde des pensionnaires, et notamment celui des Ultras, qui fond trembler tout le monde…

C’est dans un univers truffé de références littéraire s que Jean-Philippe ARROU-VIGNOD a choisi de situer son roman : des « enfants perdus » de  J.M. BARRIE à ceux de C. DICKENS, on évolue dans un univers qui évoque le Château de F. KAFKA et qui propose une vision angoissante d’une société qui n’est ni futur ni passé, organisée en castes  et qui s’appuie sur une fatalité inéluctable.

L’auteur a choisi de raconter son histoire au présent et de la dérouler au fil des découvertes de son héros, Magnus. Le gosse de riche va découvrir une autre réalité, d’autres existences et les affres de culpabilité de classe. Cependant, malgré des personnages pittoresques, l’intrigue touffue se perd un peu dans la confusion et l’on ne parvient pas complètement à entrer dans cette histoire de voleurs de rêves et autres cauchemars qui prennent vie.

Par chance, les Ultras se mêlent rarement dans la journée aux élèves ordinaires. Ils font partie des classes industrielles, reconnaissables à la blouse grise qui leur sert d’uniforme. 

Pour les classes industrielles, pas de salles de cours mais des ateliers regroupés au fond du parc dans une annexe à toit vitré. Ce qu’on apprend dans ces ateliers, nul n’en sait rien : les yeux et les phalanges cernés de crasse, les élèves n’en sortent que pour se castagner avec les autres sur le terrain de sport voisin, ou leur cribler la nuque de grain de riz durant l’étude du soir.

Ils ont leurs propres professeurs – les contremaîtres -, pas de cahier  ni de fournitures, juste un manuel technique tout corné, plein de taches de graisse et aux pages déchirées. A quoi leur servirait autre chose ? La majorité d’entre eux savent à peine lire. Presque tous viennent de la Ville Basse et la plupart y retourneront d’ailleurs, disparaissant parfois en cours d’année pour être remplacés par d’autres, tout aussi lents d’esprit et lestes de poings que la cohorte précédente.

Comme le rappelle le proviseur chaque fois que l’occasion lui est donnée, c’est l’honneur du grand-duché de Sillyrie que de donner à ses enfants perdus leur chance – qu’ils rendront au centuple plus tard, ça va de soi.

Jean-Philippe ARROU-VIGNOD, Magnus Million et le dortoir des cauchemars.

Hors-Série Gallimard Jeunesse

368 pages – 17,50€

Paru en 2011

L’auteur : Né le 18 septembre 1958 à Bordeaux, Jean-Philippe Arrou-Vignod vit une partie de son enfance à Cherbourg avec ses cinq frères, les fameux "six Jean-quelque-chose" de L'omelette au sucre, dont il est le deuxième, "avec la même bouille ronde, les mêmes oreilles décollées". Tandis que la mère s'occupe de ses garçons "en rang d'oignons", le père est médecin. La famille déménage à Toulon, puis à Antibes.
Dès le lycée, en seconde, il rencontre Patricia qui deviendra sa femme en 1979, formant ainsi, comme il le dit, un couple qui est le pur produit de l'école. Ses études à l'École Normale Supérieure le conduisent à l'agrégation de lettres, sans véritable vocation, tout simplement parce qu'il aime la littérature. Sa première rentrée scolaire, en 1984, correspond aussi à sa première rentrée littéraire puisque paraît son premier roman pour adultes, Le Rideau sur la nuit, aux éditions Gallimard, récompensé par le prix du Premier Roman. Cinq ans plus tard sort son premier roman pour la jeunesse : Le professeur a disparu, qui débute la série des enquêtes de P.P. Cul-Vert.
En dehors de ses activités littéraires, la passion de Jean-Philippe Arrou-Vignod reste le voyage, trois à quatre par an parfois, avoue-t-il.

13/04/2011

Trouville Palace (M. FERDJOUKH)

« C’est aux alentours de 17 heures, devant les viennoiseries de mme Bezzerides, que je me suis rendu compte que je devenais champignon. »

Parce qu’il a contracté la scarlatine et que ses parents ne peuvent s’en occuper, Maurice va être hébergé chez la vieille tante acariâtre de la famille qui n’aime que son chien Michel. Mais sous ses dehors bourrus, tante Willa se révèle tout à fait surprenante, caustique, généreuse et surtout, habitant un lieu fantastique : un ancien palace normand.

On retrouve dans ce court roman les thèmes de prédilection de Malika FERDJOUKH, les relations familiales, les lieux qui ont une âme, la fantaisie qui vient animer le quotidien. Cette fois, elle y ajoute une petite pointe de fantastique qui relève l’ensemble et apporte beaucoup de charme à cette lecture.

Les deux personnages vont s’apprivoiser, se reconnaître, se trouver à travers des portraits sans fioritures excessives mais toujours justes. Maurice, le narrateur, raconte l’histoire d’un ton alerte et plein d’humour, non dénué toutefois de sensibilité, et la vieille tante acariâtre lui renvoie la balle avec brio.

Trouville Palace fleure bon les vacances au bord de la Manche, les pêches pantalon relevé et… dites, à propos, vous préférez Deauville ou Trouville ?

Elle freina au pied d’une vaste chose en pierre blanche flanquée de deux tours, échouée en fond de plage comme un  cachalot. Tout en haut de la façade, une grande conque en éventail clamait en lettres citron : Trouville Palace.

- Tu vis à l’hôtel ? dis-je, surpris.

- C’était un hôtel. Il y a très longtemps. Maintenant, c’est devenu une résidence.

Il en restait la porte à tambour en bois, le haut miroir doré du grand hall marbré, le tapis à ramages rouges. Les portes avaient encore leur numéro d’origine. Les couloirs étaient fort longs, formaient des angles, vous donnaient l’impression d’être Pinocchio dans le ventre de la baleine. Sous nos pas, le parquet craquait comme des vertèbres, tressautait comme s’il avait le hoquet.

Malika FERDJOUKH, Trouville Palace.

Neuf – Ecole des Loisirs

68 pages – 8 €

Paru en 2010

L’auteur : Malika FERDJOUKH est née en 1957 à Bougie en Algérie. Ce qui explique le « h » final à son nom (quand on l'oublie, elle a horreur de ça!), et sa collection de chandelles. Elle vit à Paris depuis sa petite enfance. Elle a séché quelques films à la Cinémathèque pour suivre des cours à la Sorbonne. On peut dire qu'elle est incollable sur le cinéma américain, ses dialogues fameux et ses distributions pléthoriques, du western au polar noir, mais son genre adoré reste la comédie musicale dont elle est capable de chanter à tue-tête les airs les plus improbables. Elle écrit des séries pour la télévision. Elle a publié plusieurs romans pour la jeunesse.

06/04/2011

Thomas Drimm - La Fin du monde tombe un jeudi

« J’ai treize ans moins le quart, je n’ai l’air de rien, mais je suis en train de sauver la Terre. »

Adolescent un peu trop gros, pas particulièrement intelligent et fils unique d’un couple qui se déchire, Thomas Drimm n’a rien qui fasse rêver. De surcroît, un beau jour, il va tuer accidentellement, alors qu’il joue avec son cerf-volant, un illustre scientifique, bienfaiteur de la nation. Sauf que le savant va avoir la curieuse idée de se réincarner dans l’ours en peluche de Thomas… et qu’il va mandater celui-ci pour sauver le monde…

La société dans laquelle vivent les personnages est une société où le jeu et le hasard sont devenus les nouveaux dieux. Dans ces Etats-Uniques, la ludocratie est au pouvoir et tous les individus sont contrôlés par des puces cérébrales. Thomas va devoir s’attaquer au bouclier d’antimatière, inventé par Pictone, le savant qu’il a assassiné sans le vouloir, afin de permettre aux âmes de rejoindre l’au-delà. Commence un combat entre un David bien conseillé et des Goliath mal intentionnés…

Farfelu dans le principe, un peu décalé, le roman de Didier VAN CAUWELEART se révèle une heureuse surprise : mêlant des concepts à la fois religieux et philosophiques à une critique sociale, il dépeint une société futuriste tout à fait réaliste, à la fois inquiétante et prévisible cependant. Un peu empoté, mal dans sa peau, son héros ne pourra que plaire à des lecteurs adolescents qui se laisseront assez facilement emporté par cette histoire à la fois complexe et dynamique.

Les personnages sont nombreux, mais clairement définis, la narration est bien rythmée, l’humour est omniprésent, ce premier volume d’une saga qui en comptera trois est un heureux présage de la suite.

- Fiche-nous la paix avec ces légendes ! Tu trouves qu’on n’a pas assez d’ennuis comme ça ? Et arrête de boire devant ton fils !

- Ça ne me gêne pas, maman.

- On t’a demandé ton avis ? me jette-t-elle avec hargne, comme chaque fois que je défends sa victime. Mange ton yaourt si tu veux dissoudre tes graisses.

Mon père vide son verre, le repose, prend appui sur ses bras pour se relever, en soupirant :

- Ite, missa est.

Je lui demande ce que ça veut dire.

- Qu’il va se coucher, traduit-elle.

- Obéis à ta mère, mais n’écoute jamais ses réponses. Ça veut dire : « Allez en paix, la messe est dite.

- C’est du latin ?

- Ça suffit ! lance ma mère. Si jamais il y a des micros…

- Et qui penses-tu intéresser, ma pauvre Nicole ?

- Je protège l’avenir de notre fils contre les risques que tu lui fais courir !

- Quels risques ? L’intelligence, la culture, l’esprit critique ?

La perversion suicidaire de ton esprit ! ton refus de te faire soigner !

- Je suis insoignable ! Ça n’a jamais marché sur moi, le lavage de cerveau ! Je reste sale et fier de l’être ! Pour vivre heureux, vivons incultes ? Je dis non ! Vivre heureux, je m’en fous !

- Et faire notre malheur, tu préfères ? Tu veux être arrêté comme dépressif nerveux ?

- Allez vous coucher, j’ai sommeil.

Didier Van CAUWELAERT, Thomas Drimm, la fin du monde tombe un jeudi.

Albin Michel

393 pages – 17€

Paru en 2010

L’auteur : Didier Van Cauwelaert est né à Nice en 1960. Prix Del Duca en 1982 pour Vingt ans et des poussières, prix Roger Nimier en 1984 pour Poisson d'amour, prix Gutenberg en 1987 pour Les Vacances du fantôme, prix Goncourt en 1994 pour Un Aller simple, Molière 1997 du meilleur spectacle musical pour son adaptation du Passe-muraille, Grand Prix du théâtre de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre, Grand Prix des lecteurs du Livre de poche en 1999 pour La Vie interdite, Prix Femina Hebdo du Livre de Poche en 2001 pour La Demi-pensionnaire, Prix Science Frontières de la vulgarisation scientifique en 2002 pour L'Apparition, Didier van Cauwelaert a également publié en 2005 un essai retentissant, Cloner le Christ.

 

Site de la série : http://www.thomas-drimm.com