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29/10/2014

Virus 57 (C. LAMBERT, S. VANSTEEN)

« Haïti, 1998. La grotte s’ouvrait sur un chaos de rochers et de débris végétaux. »

syros,lambert,virusCinquante-sept adolescents, procréés par insémination artificielle et issus du même donneur, sont porteurs sans le savoir d'un virus extrêmement virulent et contagieux. Ce virus dormant totalement inconnu des laboratoires de recherche se déclenche à l'adolescence, lorsque la température extérieure atteint les 45 °C. Wade Dillon, âgé de quinze ans, décède brutalement lors d'une partie de pêche au large des côtes californiennes, contaminant en quelques instants tous les passagers du bateau. Ce n'est que la première des cinquante-sept bombes bactériologiques en puissance lâchées dans la nature…

Avec tous ces éléments de films catastrophe, Christophe LAMBERT et Sam VANSTEEN ont réussi un suspense haletant, une intrigue efficace, un vrai bon moment de lecture !

– Quel est le topo, Anne ?

– Wade Dillon. Quinze ans. Il a eu un malaise subit et a commencé à vomir du sang noir à 11 h 30, en pleine partie de pêche, sur le yacht de son oncle. Il y avait cinq autres personnes à bord. Elles sont toutes mortes. L’une de nos équipes a rapatrié les corps à San Diego en prenant toutes les précautions nécessaires.

– On est sûr que c’est le gamin qui a été malade le premier ?

– C’est ce que son oncle a dit quand il a alerté les garde-côtes par radio.

Bannister regarda Johnson, qui prenait des notes, puis ses yeux revinrent vers les écrans.

– Empoisonnement ? demanda-t-il. Ces six personnes avaient peut-être mangé le même lot de conserves pourries la veille ?

– Je ne sais pas. On se renseigne. J’ai peur que cela ne soit viral et que le virus ne se transmette par les voies aériennes ou le contact, comme la grippe.

– Merde.

Bannister jeta de nouveau un regard en biais à son assistant. Ce dernier avait arrêté d’écrire et semblait aussi inquiet que lui. Un malaise, du sang noir et une période d’incubation quasiment réduite à néant... Ni l’un ni l’autre n’avaient jamais entendu parler d’une chose pareille, et pourtant ils croyaient connaître toutes les maladies de la Création !

– On a de la chance dans notre malheur, soupira Anne Lovas. D’après la météo, le vent soufflait vers l’ouest, donc d’ici à ce qu’ils atteignent le Japon, les éventuels germes ont largement le temps de se dissiper dans l’air. S’il s’agit bien d’un virus et si la même chose s’était produite dans une ville, je n’ose pas imaginer ce qui aurait pu...

– Ouais, pas besoin de me faire un dessin... Vous pouvez procéder, Anne. (...)

Anne Lovas pratiqua la première incision, de la poitrine à l’os pubien. Un sang épais et noir apparut, qui coula sur la table en acier, avant de tomber dans des rigoles prévues à cet effet.

Bannister se raidit, la colonne vertébrale parcourue d’un mauvais frisson. Il avait soudain très froid, mais l’air conditionné n’était pour rien dans cette impression.

Une fois que la jeune femme eut ouvert la poitrine de Wade Dillon, coupant à travers le muscle puis écartant les côtes, les dégâts causés par la maladie apparurent dans toute leur horreur : les poumons ressemblaient à deux éponges goudronneuses, comme si le gamin avait fumé dix paquets de clopes par jour pendant dix ans.

– Mon Dieu, souffla Anne Lovas.

– Qu’est-ce que c’est que ce truc ? hoqueta Bannister.

En temps normal, il avait le cœur bien accroché, mais là, il y avait de quoi être vraiment épouvanté. Il essaya néanmoins de garder son calme, triant et enregistrant les données à mesure qu’elles lui parvenaient.

– Anne, dit-il, vous allez faire des prélèvements et me les envoyer le plus rapidement possible, d’accord ?

– D’accord.

– Je vous recontacte dès qu’on aura procédé aux premières analyses.

On va y arriver, se dit Bannister. Grâce aux prélèvements, on va trouver un moyen de combattre cette saloperie si jamais d’autres cas se déclarent. Inutile de flipper.

Mais il ne pouvait quitter des yeux le gouffre noir qu’était devenue la cage thoracique du pauvre Wade Dillon.

Christophe LAMBERT, Sam VANSTEEN, Virus 57

Syros

350 pages – 16,9 €

Paru en 2014 

Lire un extrait : http://www.syros.fr/feuilletage/viewer.php?isbn=9782748514650

Les auteurs : 

Après des études de cinéma, Christophe LAMBERT a réalisé plusieurs courts métrages, puis travaillé pour la télévision. Il est aujourd'hui une signature bien connue de la littérature de jeunesse, mais aussi de la littérature adulte, auteur d'une trentaine de romans : romans policiers, d'aventure, de fantasy et de science-fiction. Il puise parfois son inspiration parmi les nombreux films de genre visionnés pendant son adolescence. Depuis septembre 2013, il est professeur de scénario dans une école de réalisation audiovisuelle parisienne, la MJM. On peut citer, parmi ses derniers titres publiés chez Syros, La Fille de mes rêves dans la collection «Soon» en 2011, Papa, maman, mon clone et moi dans la collection «Mini Syros Soon» en 2012 et Virus 57 dans la collection «Soon» en 2014.

Journaliste, écrivain et comédienne, Sam VANSTEEN réalise il y a quatre ans son rêve de partir vivre à San Francisco, une ville qu'elle affectionne tout particulièrement. Aux États-Unis, elle continue d'écrire, que ce soit pour la presse ou en littérature, et mène son entreprise de production audiovisuelle Lili Merveille, qui travaille pour de nombreuses chaînes françaises et des compagnies américaines. Elle intervient de temps en temps en atelier d'écriture auprès des enfants scolarisés dans des structures françaises.

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21/09/2014

Geek Girl 2 (H. SMALE)

« Je m’appelle Harriet Manners et maintenant je suis mannequin.»

IMG_1657.JPGHarriet sait qu’elle est mannequin parce qu’il estes lundi matin et qu’elle porte un tutu doré, une veste dorée, des ballerines dorées et des boucles d'oreilles dorées. Son visage est peint en doré et un long fil de fer doré est enroulé autour de sa tête. Ce n'est pas ainsi que je m'habille d'habitude le lundi. Surtout lorsqu’elle a un important contrôle de Physique.

Car si Harriet est désormais mannequin, ses préoccupations de geek n’ont pas pour autant disparu ! Elle se morfond de ne plus avoir aucune nouvelle de Nick deus le baiser qu’ils ont échangé et les grandes vannages risquent de lui sembler très longues. C’est pourquoi lorsque son agence lui propose un contrat pour l’été à Tokyo, elle s’empresse d’accepter. Son enthousiasme sera cependant de courte durée : ses colocataires mannequins sont exécrables et même si Tokyo est une ville immense, elle n’arrête pas de croiser le beau Nick et sa nouvelle copine…

Le charme n’a pas vraiment opéré et le vilain petit canard se sent toujours aussi petit canard. Sauf qu’il va devoir maintenant apprendre à cohabiter avec un bébé, celui qu’attend sa belle-mère, et qu’Harriet a vraiment l’impression d’être celles ont on veut se débarrasser. Heureusement, la mère d’Annabel (et l’anti-Annabel) va venir à sa rescousse…

Je suis une créature toute de maturité et d’élégance, de maturité et d’élégance, de maturité et d’élégance.

J’ai beau le répéter, c’est peine perdue : je ne convaincrai personne. Et surtout pas Yuka. Elle ne me laisse toucher à rien. Je suis habillée par des inconnues enthousiastes, qui me demande de garder les mains en l’air et les pieds écartés, telle une sorte d’ours en peluche raide et trop aimé.

Une fois qu’elles ont terminé d’attacher, épingler et ajuster, et que la maquilleuse a fini de me redessiner et de me colorier - épais fond de teint blanc, eye-liner noir, lèvres très rouges -, on me mène enfin devant le miroir.

je ne m’y ferai jamais : une fois de plus, la transformation me stupéfie. Mes cheveux ont été lissés en un carré roux et brillant, j’ai le teint éclatant et immaculé, et mes yeux ont de vrais cils visibles, ce qui m’évite d’avoir l’air d’un lapin. Je suis absolument méconnaissable. mes propres parents ne me reconnaîtraient pas lors d’une séance d’identification au commissariat. Chaque fois que je pose, c’est la même chose : je démarre comme une lycéenne ordinaire et je finis par ressembler entièrement à quelqu’un d’autre. A quelqu’un tout court.

C’est comme si j’étais Superman, sauf je ne me transforme que temporairement, une  fois tous les quelque mois, avec l’aide de nombreux professionnels très bien payés et d’une montagne de coûteux produits de beauté.

Holly SMALE, Geek Girl 2

Nathan

416 pages – 15,90 €

Titre original : Geek Girl, Model Misfit – Paru en 2013 – Traduit en Français en 2014

L’auteur : Holly SMALE, née en 1981, vit actuellement à Londres. Diplômée en littérature anglaise et grande voyageuse, elle a, tour à tour, été enseignante au Japon, bénévole au Népal et fait de nombreux petits boulots en Jamaïque, Australie, Indonésie et en Inde. Elle écrit aujourd’hui pour la presse et son expérience de mannequinat à l’adolescence lui a inspiré Geek Girl.

Le site de l’auteur (en anglais): http://holsmale.wix.com/the-write-girl2#!geek-girl 

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La Pire Mission de ma vie n'est pas finie (R. BENWAY)

« Roux ?

Pas de réponse.

- Roux ?

Toujours rien. »

nathan, benway,espion, adolescente, humourFini les missions ultra-secrètes ! Pour la première fois de sa vie, Maggie Silver prend des vacances. Elle va passer un été normal de lycéenne normale, avec son petit copain Jesse et sa meilleure amie Roux. Mais voilà, elle et ses parents sont accusés de trahison ! Elle doit reprendre du service...

Son objectif : empêcher le Collectif de détruire sa vie et celle de ses proches.

Sa méthode : prendre l'ennemi à son propre piège.

Le hic : elle doit faire équipe avec deux espions amateurs, Jesse et Roux !

Après La Pire Mission de ma vie, Robin BENWAY récidive avec les mêmes : Maggie, sa famille (compliquée) et ses amis (attachants), sauf que cette fois, tout le monde s’y met et elle va entraîner à sa suite des béotiens qui ne demandent qu’à connaître le grand frisson de l’aventure. Laquelle va les mener à paris, où ils découvriront d’autres membres du Collectif, presque aussi jeunes qu’eux.

On ne boude pas son plaisir et on dévore sans modération cette suite, aussi sympathique et rafraîchissante que la première !

- Rien à faire, ça ne va pas du tout, ai-je protesté. On en a déjà parlé, je vous rappelle. On a décidé d’apprendre à communiquer comme une vraie famille, histoire que vous ne tombiez pas des nues la prochaine fois que ma meilleure amie, mon petit copain et moi, on se fera courser par un psychopathe. Je croyais que c’était notre nouvelle règle.
- Chérie, il n’y a pas de quoi en faire un…
- Sérieux ? Je devais avoir deux ans quand vous m’avez appris à repérer quelqu’un qui ment, et vous essayez de m’embrouiller ? D’un point de vue éducatif, c’est lamentable. Je parle pour vous, pas pour moi. Pour moi, tout va bien, merci.

Robin BENWAY, La Pire Mission de ma vie n’est pas finie

Nathan

400 pages – 15,90 €

Titre original : Going Rogue – Paru en 2014 – Traduit en Français en 2014

L’auteur : Robin BENWAY vit à Los Angeles. Elle a gagné un premier prix d'écriture en fiction lorsqu'elle était étudiante à l'Université de New York et a travaillé dans plusieurs libraires. Elle est l'auteur de Comment je suis devenue célèbre (en larguant mon mec) et de April, May & June, tous deux publiés chez Nathan. La Pire Mission de ma vie n’est pas finie est la suite de La Pire Mission de ma vie.

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15/08/2014

Comment tomber amoureux... sans tomber

« C’est une journée chaude, trop chaude, aussi bleue dans le ciel que dans l’âme. »

IMG_1627.JPGAnnabelle a décidé que son coeur était hors service et sous les ordres exclusifs de son cerveau. En terminale S, rien n’existe en dehors de son travail. Et pas question pour elle de se limiter à l’obtention du bac, il faut qu’elle soit la meilleure.
Les garçons ? De simples copains. Et ce n’est pas Samuel, le fils de l’ambassadeur des États-Unis parachuté dans sa classe, qui y changera quelque chose. Annabelle est d’accord pour consacrer deux heures par jour à parler français avec lui, à condition qu’il ne la ralentisse pas dans sa course vers l’excellence.
Annabelle est ambitieuse et passionnée, comme les autres femmes de la famille. Sa mère, Lulu, est obsédée par ses recherches universitaires. Sa grand-mère, Marguerite, ne lâchera pas ses fourneaux avant d’obtenir la deuxième étoile pour son restaurant. Elles risquent toutes trois de tomber de haut, de très haut. De tomber… amoureuses !

- Je n'aurais jamais pu imaginer une situation pareille : mes parents si unis qui se séparent, le dîner chez mon père sans ma mère, l’impossibilité d'inviter mes deux parents au déjeuner de ton grand-père, et le fait que j'aurai même problème pour les réconcilier le jour de mon mariage.
- Tu te maries quand ?
- Pas tout de suite.
- Avec qui ?
- Avec un homme. 
- Un homme comment ?
- Un homme drôle, qui aime lire, habité d'une gentillesse profonde, un homme qui m'aime. Et qui parle très bien le français.
- Je suis éliminé alors.
- Un homme français !
- Xénophobe ?
- C'est plus facile de ne pas être obligé d'expliquer qui on est. Et toi, tu te maries avec qui ?
- Une créature de rêve, une beauté parfaite, blonde, élégante, bien habillée, bien coiffée, avec des talons hauts et des sous-vêtements transparents sur de gros nichons.
- Je suis éliminée alors ? Et si elle est, avec tout ça, bête et méchante ?
- Je l'apprivoiserai. Et si ton mec français qui parle si bien le français est en fait une brute silencieuse ?
- Je le ferai parler.

Avec ce ton qui n’appartient qu’à elle,Susie MORGENSTERN propose ici un roman tout à fait original, racontant l’amour depuis ses prémices sur trois générations. Adoptant une voix à la fois intime et ironique, elle se plaît à se camper derrière ses personnages pour mieux épier leurs petits travers et leurs grandes émotions et ainsi nous les rendre proches, presque complices.

Il faut accepter d’entrer dans cet univers, et persister après les premières pages, qui peuvent dérouter, pour apprécier toute la saveur de ce joli roman.

Susie MORGENSTERN, Comment tomber amoureux… sans tomber

Ecole des Loisirs

302 pages – 16 €

Paru en 2014 

 L’auteur : Tout le monde le dit, écouter parler Susie MORGENSTERN est un vrai bonheur tant son verbe est chaleureux et sa joie de vivre communicative. S’ils ne l’ont pas rencontrée, les enfants et les adolescents ont souvent lu et adoré ses livres. Elle les a divertis, éveillés à tous les sujets qui les concernent, l’école, la famille, l’amour, la sexualité, la nourriture!, avec humour, fantaisie et générosité. Car ce que Susie a su conserver, c’est cet esprit d’enfance qui, dans bien des cas, console de tous les maux. Américaine née dans le New Jersey, Susie MORGENSTERN vit à Nice où elle a enseigné l’anglais à la faculté de Sophia-Antipolis jusqu'en 2005. Ses livres ont remporté une ribambelle de prix, notamment Lettres d’amour de 0 à 10, qui a lui seul en a obtenu une vingtaine. C’est à quatre mains qu’elle a écrit Terminale ! tout le monde descend, avec sa fille Aliyah, Margot Mégalo et Privés de bonbecs avec sa fille Mayah. Après avoir fêté le 18 mars 2005, au Salon du livre de Paris, "Soixante ans, soixante livres!" comme elle se plaît elle-même à le dire, elle poursuit sa carrière de globe-trotter-porte-parole de la littérature pour la jeunesse...

30/06/2014

Cool Sweet hot Love (E. Mc CAHAN)

« Il doit bien y avoir un moyen.»

IMG_1309.JPGJosie, 16 ans, est surdouée. Elle pense savoir tout sur tout et adore décortiquer, analyser, disséquer les mots… même ceux qui ne font pas vraiment partie de son quotidien, comme « amour », « petit ami », ou « rupture ». Le jour où sa sœur Kate présente son fiancé à toute la famille, autour d’un délicieux plat de pâtes dont leur mère a le secret, Josie est persuadée que cette dernière fait fausse route. Comment pourrait-elle « aimer » ce garçon suffisant et insupportable ! Josie s’engage dans une bataille féroce pour briser ce couple… mais lorsqu'elle craque pour son séduisant professeur de linguistique, sa propre vie sentimentale devient bien chaotique…

Un autre roman pour adolescent(e)s, une nouvelle histoire de demoiselle différente du reste du monde, rien de bien original a priori. Et pourtant, le roman d’Erin Mc CAHAN est très drôle, avec ce qu’il faut de loufoquerie et d’émotion pour séduire les lecteurs.

Son héroïne, albatros qui ne parvient pas à trouver sa place dans les mondes où elle évolue (famille, lycée, université) jongle avec les différents langages (d’où le titre original du roman, plus pertinent que celui de la traduction française) et accumule les expériences sans parvenir à trouver les réponses qu’elle cherche.

 Bien sûr, la fin est sans grande surprise (même si elle ravira tous les lecteurs), le roman plutôt léger, mais les personnages sont attachants, l’histoire bien rythmée et le tout fait une très agréable lecture !

Sophie et Maggie parlent toutes les deux, à des degrés différents, la langue des belles femmes. Je la comprends parce que je l’ai entendue toute mon enfance, mais ce n’est pas ma langue maternelle.

Kate arrive vers 18h30, avec une demi-heure de retard (ce qui n’a pas l’air de la déranger). Elle est suivie d’un individu de sexe masculin aux contours indéfinis, à mi-chemin  entre l’homme et la cigogne, une sorte de croquis effacé et redessiné plusieurs fois mais jamais vraiment terminé. Etant donné son absence de de ressemblance avec la description de Kate, j’en déduis que ça ne doit pas être Geofff.

Nous nous levons. Kate prend le croquis humain par le bras et s’avance. Mais avant qu’elle ait pu dire un mot, je m’exclame :

- Hé, tu es fiancée !

- Josie ! Hum, maman…

 Kate s’empourpre.

- Elle porte une bague de fiançailles, j’insiste en la montrant du doigt. Et qui c’est, lui ?

- Geoff, voyons.

- Pas possible !

 Maman me fait signe de me taire puis se tourne vers Kate avec avec un regard interrogateur.

- Eh bien, euh…

 Ma sœur se dégonfle.

 - Tu as quelque chose à nous dire ? suggère maman, pour essayer la regonfler.

 - Josie s’en est chargée.

- Si tu voulais que ce soit une surprise, il ne fallait pas mettre la bague, je proteste. Néanmoins, je suis très surprise par Geofff. Tu es bien sûr que c'est lui ?

- Je te présente Josie, glisse Kate à Geofff.

Erin Mc CAHAN, Cool Sweet Hot Love

 

Nathan

 

336 pages – 16,90 €

 

Titre original : Love and Other Foreign Words – Paru en 2014 – Traduit en Français en 2014

 

L’auteur : Avec Cool Sweet Hot Love, Erin Mc CAHAN signe son deuxième roman – après I now pronounce you someone else, paru aux États-Unis. Erin vit avec son mari à Columbus, dans l'Ohio.

Le site de l’auteur (en anglais): http://www.erinmccahan.com