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27/07/2011

Le Petit Sommeil (B. et J. GUERIF)

« J’ai envie de rester au lit. »

Pierre vit seul avec sa mère dans leur petit appartement. Lui dort dans la chambre, elle dans le salon où elle replie le lit tous les matins avant de partir travailler dans une maison de retraite. Il est discret, solitaire, effacé et ne sait pas trop quoi faire de sa vie. Surtout que leur professeur d’économie vient de leur demander de se trouver un stage. Sans solution, en dernière limite, Pierre va le faire avec sa mère. Mais il va rencontrer un homme qui va changer sa vie…

Roman un peu dérangeant que ce Petit Sommeil. Traitant de l’influence, de la limite entre bien et mal, des rapports parent-enfant, de la transmission, d’héritage, il est à la fois lourd et léger. Lourd car tous ces thèmes ne sont pas anodins, et presque léger car l’ensemble est traité plutôt rapidement, sans appesantissement, en cent cinquante pages.

Choisissant de mettre au centre de l’histoire le narrateur, un adolescent qui se cherche, que ce soit dans sa relation aux autres ou en lui-même, les auteurs parviennent à nous faire entrer dans sa tête et l’on oscille avec lui entre la tentation du bien et celle du mal. Le personnage de Braun est vénéneux, diabolique presque, mais cependant il va être l’initiateur que Pierre attendait, la figure masculine qui va l’inciter à se révéler, à s’assumer, à affronter ses peurs… et l’initier à la littérature.

Le Petit Sommeil est à réserver plutôt à de grands adolescents qui se retrouveront dans nombre de réflexions du personnage principal.

- Tu sais, la plupart des gens qui bossent ici, je ne les aime pas. Ils me disent des choses gentilles et font semblant de des soucier de moi, mais je sais très bien qu’ils seront heureux de se débarrasser de ma vieille carcasse.

Là-dessus, t’as pas vraiment tort.

- Faut pas penser des choses comme ça, monsieur…

- Te fatigue pas, Pierre. Je n’ai que ce que je mérite. J’ai toujours fait ce que je voulais, toute ma vie, sans me soucier de personne. Quand j’avais envie de quelque chose, je m’arrangeais pour l’obtenir. C’était toujours moi qui passais en premier. Alors maintenant, ce n’est pas étonnant que je sois tout seul. C’est même normal, tu ne trouves pas ?

 

Benjamin et Julien GUERIF, Le Petit Sommeil.

Syros – Rat noir

150 pages – 11,90€

Paru en 2011

Feuilleter un extrait : http://www.syros.fr/feuilletage/viewer.php?isbn=978274851...

Les auteurs : (source RICOCHET)

Julien GUERIF est titulaire d’un Master of Fine Arts de l’université de South California à Los Angeles. Cinéphile, il est l’auteur de plusieurs courts-métrages. Il est également monteur et professeur à l’Université américaine de Paris. Avec son frère Benjamin, il travaille depuis plusieurs années comme traducteur et scénariste. Ensemble, ils ont publié plusieurs romans.

Benjamin GUERIF est docteur en Histoire. Passionné par la Norvège, il est l’auteur de Pietro Querini (Rivages), roman d’aventure médiévale et maritime inspiré de faits réels et lauréat du prix Gens de mer 2007. Avec son frère Julien, il travaille depuis plusieurs années comme traducteur et scénariste. Ensemble, ils ont publié plusieurs romans.

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11/07/2011

Les Bizarres (V. SIGWARD)

« Esméralda s’est sauvé et j’ai passé mon après-midi à lui cavaler après dans tout le lotissement. »

Un soir qu’il ne parvient pas à s’endormir, Thibault découvre que ses nouveaux voisins ont une fille de son âge. Mais lorsque le lendemain, il se présente à sa nouvelle voisine, elle lui assure n’avoir aucun enfant. Assistés de ses deux fidèles amis, Ginou et Dialo, Thibault va tâcher de comprendre : est-il fou ? somnambule ? ou bien les voisins cherchent-ils à cacher quelque chose ?

Les Bizarres est un roman policier qui cache bien son jeu. Sous ses dehors un peu loufoques, entre le caniche abricot géant de la tante, affublé d’un prénom féminin, le côté gaffeur de Thibault et la gouaille de Ginou, on sourit souvent, suivant presque mollement cette intrigue policière qui n’en est pas vraiment une. Et puis, insidieusement, le roman bascule vers un problème plus grave, qui va faire entrer les enfants dans le monde des adultes avant l’heure.

Thibault le narrateur est un personnage attachant, comme le sont ses camarades, débrouillard et inventif, et il plaira volontiers aux jeunes lecteurs. L’intrigue est facile à suivre, les rebondissements sont nombreux et l’humour est toujours présent, ce qui concourt à faire ces Bizarres un bon moment de lecture.

Il y avait des tas de choses qui clochaient dans cette histoire de fantômes.

Premièrement, les fantômes n’allument pas la lumière de leur chambre, ils n’en ont pas besoin, ils voient dans le noir, exactement comme les chats.

Deuxièmement, les fantômes ne dorment pas avec un tee shirt qui laisse voir leurs cuisses.

Troisièmement, les fantômes ne peuvent pas se servir des choses réelles et j’avais vu la fille ouvrir la fenêtre.

Quatrièmement, un fantôme c’est plus ou moins transparent, on voit au travers. Cette fille, je ne voyais pas au travers.

Cinquièmement, les fantômes, ça se traverse, on ne peut ni les toucher ni les attraper, et j’avais vu l voisin prendre la fille par le bras.

Sixièmement, et c’est le plus important, les fantômes n’existent pas, un point c’est tout.

En tout cas, personne n’a encore réussi à prouver scientifiquement le contraire.

Valérie SIGWARD, Les bizarres.

Souris noire - Syros

125 pages – 5,95€

Paru en 2007 – 2011

L’auteur : Née en 1966, Valérie SIGWARD écrit des romans depuis 1998 et a notamment publié pour la jeunesse Le secret de Phèdre et Médée la magicienne. Elle est également éclairagiste pour des compagnies de théâtre et de danse.

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10/07/2011

La Fille de mes rêves (C. LAMBERT - S. VANSTEEN)

« Pierre Morel – ou plutôt Sangoku-l’aventurier – a le cœur qui bat. »

Afin d’aider sa mère qui les élève seule, sa petite sœur et lui, dans leur HLM de banlieue, Kamel, lycéen banal, est veilleur de nuit dans une entreprise de haute technologie. Cette dernière commercialise Real Dream, un espace virtuel de rencontres auquel on accède par le rêve, grâce à un avatar. Ainsi, il va pouvoir entrer en contact avec sa nouvelle et sculpturale professeur de Français. Mais le problème, c’est que les choses vont se compliquer…

Roman tonique, au suspense haletant, à la fois drôle et profond, le roman à quatre mains de Christophe LAMBERT et Sam VANSTEEN est une vraie réussite. C’est davantage dans un univers fantastique que l’on pénètre avec cette Fille de mes rêves, en ce sens qu’on entre dans une réalité proche de la nôtre, très proche, mais où l’on a basculé dans un univers où l’argent et le virtuel sont partout. Les établissements scolaires sont gérés par de grands groupes privés (le collège s’appelle Francis Bouygues, le lycée Lagardère…) et l’on se réfugie dans le virtuel pour y rêver tranquille, parce « le réel, c’est la porte ouverte aux déceptions, aux visages cernés par une mauvaise nuit, sans compter les soucis et les contingences bassement matérielles ». Pour autant, on continue à rouler en scooter, même si on recourt plus souvent aux gélules alimentaires qu’à la cuisine mijotée…

La narration joue sur plusieurs niveaux, tantôt à la troisième personne pour raconter la trame de l’histoire, tantôt à travers la voix de Kamel pour apporter un contrepoint à la fois lucide et rafraîchissant sur cette société miroir de la nôtre. L’écriture est dynamique, les chapitres courts, et l’on suit sans difficulté les aventures des multiples personnages. L’intrigue policière apporte un surcroît d’intérêt à l’ensemble et fait de La Fille de mes rêves un roman que l’on dévore d’une traite, qui plaira à tous, filles et garçons.

L’unité Watchmen est un service ultra secret. Ses membres, les « veilleurs », ont pour mission de contrôler les rêves des abonnés. Ils travaillent dans une salle bardée d’écran. Chaque songe s’apparente à un programme télé, une chaîne différente. Les techniciens zappent sans relâche. Au moment de la mise en place de Watchmen, il s’agissait de répertorier et d’analyser les habitudes des consommateurs, leurs fantasmes, leurs déviances, pour mieux anticiper la demande et proposer un éventail de décors oniriques toujours plus attractifs. Puis, au fil des semaines, des incidents se sont multipliés. On peut les ranger en deux grandes catégories. Les incidents de type comportemental, tout d’abord. De temps en temps des gens – surtout des hommes – vont un peu trop loin. Un viol virtuel n’est pas un viol, mais quand même… Des clientes traumatisées, voilà une publicité dont la société tient à se dispenser. Quand une telle alerte se déclenche, les veilleurs doivent analyser la situation en quelques secondes et interrompre le rêve avant que l’irréparable ne soit commis. Un simple bouton et « clic », c’est fini.

Christophe LAMBERT-Sam VANSTEEN, La Fille de mes rêves.

Soon - Syros

330 pages – 15,90€

Paru en 2011

Feuilleter un extrait : http://www.syros.fr/feuilletage/viewer.php?isbn=9782748509854

Les auteurs :

Sam VANSTEEN : « Mon rêve, ce serait d’être écrivain »
« Et bien écris » m’a répondu tout naturellement un ami. C’était il y a dix-huit ans. Sous cette impulsion, j’ai donc rédigé mon premier roman. Un thriller policier. Resté depuis dans un carton. Mais après quelques années de persévérance Le Méli Mélo d’Alma et Léo est né aux éditions les Portes du Monde (2003), suivi par Le Guide des Tribus (2005, même éditeur) et par Le Courrier de Lollytop (Hachette jeunesse, 2005) version papier de la chronique que j’animais alors pour Canal j.
Car entre temps je m’étais faite littéralement happer par le monde de la jeunesse et celui de la télévision. Dix ans à Canal j en tant que journaliste et chroniqueuse, puis ensuite journaliste, présentatrice et réalisatrice d’émissions spéciales – notamment jeunesse – pour Equidia, la chaîne du cheval. D’où Acrobate, un roman situé dans le monde équestre et Dino (éd. Manuscrit.com). Enfin c’est un retour vers des strates plus obscures, un roman policier pour adultes, Mémoire Vive, qui a conduit Christophe Lambert à me contacter pour co-écrire avec lui La Fille de mes Rêves afin que je me consacre à la partie enquête.
Écrivain et comédienne, mon autre métier, je suis maintenant installée à San Francisco avec mon mari et ma fille Amy, 4 ans.

Christophe LAMBERT (non, pas l’acteur !) est né en 1969 en région parisienne. Il a suivi des études de cinéma, réalisé plusieurs courts-métrages, travaillé pour la télévision (M6) et dirigé des ateliers vidéo dans les collèges. Il vit actuellement de sa plume.
Dès son premier roman de science-fiction, La Nuit des mutants (1997), dont l’action a pour cadre un bagne orbital, il obtient le Prix Ozone. Depuis, il a publié une quarantaine de romans en littérature jeunesse, parmi lesquels un impressionnant roman-catastrophe, Titanic 2012 (1999), un roman historique sur la guerre de 14-18, L’Or et la boue (2002), Infaillible ! (2007), etc.
Son goût pour les romans d’anticipation sociale en a fait un pilier de la collection « Autres Mondes » chez Mango, avec des romans comme Clone connexion (2002), Petit Frère (2003) ou encore La Loi du plus beau (2004).
Il a récemment effectué une percée remarquée en littérature adulte avec Zoulou Kingdom (2007), Le Commando des Immortels (2008), Vegas Mytho (2010) et surtout La Brèche (2005), qui a remporté un beau succès, et en littérature pour young adults avec Le Dos au mur (2008).
La force de Christophe Lambert est d’intéresser tous les publics, les jeunes comme les moins jeunes, avec des romans à l’écriture cinématographique, dynamiques et intelligents.

10:42 Publié dans Science-fiction | Lien permanent | Tags : syros, soon, lambert, vansteen, adolescent, virtuel, rêve | |  Facebook | | |

03/07/2011

Taourama et le lagon bleu (J. TEISSON)

« La fête de Noël est terminée. »

Orphelin de mère, Taourama a été élevé par sa grand-mère en Polynésie. Jusqu’au jour où son père l’a fait venir en France afin qu’il vive avec lui. Il avait alors neuf ans. Trois ans ont passé, il est parfaitement heureux dans cette autre vie, s’entend à merveille avec sa belle-mère, sa demi-sœur et son demi-frère et vient de recevoir un magnifique cadeau de Noël : un billet d’avion pour aller passer ses vacances à Rangiroa, revoir sa grand-mère maternelle et tous ceux qu’il a laissés derrière lui. Vont alors remonter les souvenirs d’autrefois…

Construit en retour en arrière, Taourama et le lagon bleu raconte l’itinéraire d’un enfant à double culture, mi-européen mi-polynésien. Heureux dans sa vie, parfaitement intégré, le cadeau va permettre de faire émerger ce qu’il croyait enfoui au plus profond de lui et qui fait cependant son essence : son attachement à cet autre pays, à ces autres croyances, à cette autre culture.

C’est le récit d’une intégration qui a dû gommer une partie de certaines choses et qui resurgissent soudain. Narrateur de cette histoire, le jeune Taourama est un personnage attachant, soucieux de toujours trouver sa place, se sachant malhabile mais tentant néanmoins de bien faire. Janine TEISSON a su construire une galerie d’adultes autour de lui, souvent bienveillants, mais pas toujours, qui sauront le guider et l’aider dans son cheminement.

Roman d’odeurs, de saveurs, qui exalte la beauté des îles polynésiennes, sans toutefois masquer une certaine réalité, Taourama et le lagon bleu est un roman juste, optimiste et profond.

Mon copain Isidore m’a envoyé la même carte du lagon bleu chaque Noël, avec presque les mêmes mots : « bon Noël, bonjour de tous les amis, à bientôt j’espère. » Il n’a jamais été très bon pour écrire. A Rangiroa, le choix de cartes n’est pas très varié, et le lagon bleu, c’est ce qu’il y a de plus beau. La première fois, en ouvrant l’enveloppe, ça a été comme si on m’avait donné un coup de poing dans la poitrine. Ce bleu, je le reconnaîtrais entre cent mille. C’est dans ce bleu que je flotte quand je rêve de mon atoll. Même Véronique qui comprend tout ne peut imaginer ce que c’est que d’aller dans le lagon, là où on ne voit la terre que comme un fin trait de crayon au loin. On arrête le moteur du bateau. Le lagon est plat. Les nuages se reflètent dans l’eau. Le silence est total. On est suspendu dans le bleu. Le temps s’arrête. Rangiroa, dans notre langue, ça veut dire « Grand Ciel ». Peut-être qu’un jour mes parents, Eloïse et Benoît connaîtront ça. J’aimerais bien.

Janine TEISSON, Taourama et le lagon bleu.

Tempo - Syros

105 pages – 5,95€

Paru en 2011

L’auteur : Janine TEISSON a vécu son enfance au Maroc, sa jeunesse en Côte-d’Ivoire. Parvenue au milieu de sa vie (statistiquement), après avoir été enseignante, éducatrice, clown, couturière, elle s’est lancée dans l’écriture. Sans doute pour continuer à faire rire, réfléchir ou pleurer, à créer de la beauté, à faire des plans, à aller à l’essentiel ou à la fantaisie. Son goût de la diversité s’exprime dans ses livres qui s’adressent aux adultes, aux enfants, aux adolescents. Joie et gravité, cruauté et tendresse et par-dessus tout plaisir d’écrire pour tous publics se mêlent dans ses nouvelles, contes, récits autobiographiques, romans (contemporains, policiers, SF, romans historiques).

02/07/2011

La Roue (S. KAO)

« Je ne sais pas faire la roue. »

Le drame de la vie d’Elise : elle ne sait pas faire la roue ! Et pourtant, sa vie est loin d’être un long fleuve tranquille : un père qui est toujours en déplacement, une mère qui travaille beaucoup et se repose sur son aînée pour gérer la maison, beaucoup trop, une petite sœur trop brillante (et qui, elle, sait faire la roue), un garçon auquel elle n’ose pas avouer ses sentiments, tout cela pèse sur ses épaules de pré-ado et la « bloque ». Pour faire la roue, il faut se lancer. Alors, Elise va essayer…

Joli roman plein de fraîcheur, La Roue est une chronique de la vie ordinaire, mettant en scène une demoiselle qui grandit et ne parvient pas toujours à s’habituer à tous ces changements. Un peu timide, toujours prête à admirer ceux et celles qui osent, elle s’efface volontiers pour faire oublier ses talents à elle.

Raconté à travers la voix d’Elise, avec un vocabulaire simple et accessible, le roman de Sandrine KAO propose une vision tout à fait pertinente d’un moment-charnière, d’un entre-deux. La narration est vivante, les personnages sont justes et la fin douce,  La Roue est un très bon moment de lecture où beaucoup pourront se reconnaître.

Pourtant, si l’on n'avait pas cherché à nous comparer, on m’aurait trouvé plein de qualités. Maman aurait que je faisais un peu de dessin, comme elle, et que j’avais un joli coup de crayon. J’aurais montré quelques croquis et les adultes se seraient exclamés :

- Quelle enfant sage et souriante ! Et c’est une artiste en plus, comme sa maman !  Bientôt, elle nous fera d’aussi beaux tableaux.

Mais il y a ma sœur, alors je passe inaperçue.

Et quand je suis avec Sophie et Élodie, c’est pareil. Je semble insignifiante. C’est sûr qu’avec elles ; ça ne me valorise pas. Les garçons ne remarquent qu’elles.

Quoique, Sophie, on finit par la trouver grande gueule.

Et Élodie, elle est déjà prise, tout le monde le sait.

Alors, quelqu’un pourrait bien se tourner un peu vers moi ?

Sandrine KAO, La Roue.

Tempo - Syros

96 pages – 5,95€

Paru en 2011

L’auteur : Née en France en 1984, Sandrine Kao, d’origine taïwanaise, a grandi en banlieue parisienne. Après des études en métiers du livre, elle se tourne vers l'écriture jeunesse et l'illustration. Elle est diplômée de l'École supérieure d'art d'Épinal, ville où elle habite. La Roue est son premier roman.

Blog de l’auteur : http://sandrinekao.blogspot.com

12:36 Publié dans Vie quotidienne | Lien permanent | Tags : syros, tempo, kao, roue, préado, collège | |  Facebook | | |