06/04/2011
Thomas Drimm - La Fin du monde tombe un jeudi
« J’ai treize ans moins le quart, je n’ai l’air de rien, mais je suis en train de sauver la Terre. »
Adolescent un peu trop gros, pas particulièrement intelligent et fils unique d’un couple qui se déchire, Thomas Drimm n’a rien qui fasse rêver. De surcroît, un beau jour, il va tuer accidentellement, alors qu’il joue avec son cerf-volant, un illustre scientifique, bienfaiteur de la nation. Sauf que le savant va avoir la curieuse idée de se réincarner dans l’ours en peluche de Thomas… et qu’il va mandater celui-ci pour sauver le monde…
La société dans laquelle vivent les personnages est une société où le jeu et le hasard sont devenus les nouveaux dieux. Dans ces Etats-Uniques, la ludocratie est au pouvoir et tous les individus sont contrôlés par des puces cérébrales. Thomas va devoir s’attaquer au bouclier d’antimatière, inventé par Pictone, le savant qu’il a assassiné sans le vouloir, afin de permettre aux âmes de rejoindre l’au-delà. Commence un combat entre un David bien conseillé et des Goliath mal intentionnés…
Farfelu dans le principe, un peu décalé, le roman de Didier VAN CAUWELEART se révèle une heureuse surprise : mêlant des concepts à la fois religieux et philosophiques à une critique sociale, il dépeint une société futuriste tout à fait réaliste, à la fois inquiétante et prévisible cependant. Un peu empoté, mal dans sa peau, son héros ne pourra que plaire à des lecteurs adolescents qui se laisseront assez facilement emporté par cette histoire à la fois complexe et dynamique.
Les personnages sont nombreux, mais clairement définis, la narration est bien rythmée, l’humour est omniprésent, ce premier volume d’une saga qui en comptera trois est un heureux présage de la suite.
- Fiche-nous la paix avec ces légendes ! Tu trouves qu’on n’a pas assez d’ennuis comme ça ? Et arrête de boire devant ton fils !
- Ça ne me gêne pas, maman.
- On t’a demandé ton avis ? me jette-t-elle avec hargne, comme chaque fois que je défends sa victime. Mange ton yaourt si tu veux dissoudre tes graisses.
Mon père vide son verre, le repose, prend appui sur ses bras pour se relever, en soupirant :
- Ite, missa est.
Je lui demande ce que ça veut dire.
- Qu’il va se coucher, traduit-elle.
- Obéis à ta mère, mais n’écoute jamais ses réponses. Ça veut dire : « Allez en paix, la messe est dite.
- C’est du latin ?
- Ça suffit ! lance ma mère. Si jamais il y a des micros…
- Et qui penses-tu intéresser, ma pauvre Nicole ?
- Je protège l’avenir de notre fils contre les risques que tu lui fais courir !
- Quels risques ? L’intelligence, la culture, l’esprit critique ?
- La perversion suicidaire de ton esprit ! ton refus de te faire soigner !
- Je suis insoignable ! Ça n’a jamais marché sur moi, le lavage de cerveau ! Je reste sale et fier de l’être ! Pour vivre heureux, vivons incultes ? Je dis non ! Vivre heureux, je m’en fous !
- Et faire notre malheur, tu préfères ? Tu veux être arrêté comme dépressif nerveux ?
- Allez vous coucher, j’ai sommeil.
Didier Van CAUWELAERT, Thomas Drimm, la fin du monde tombe un jeudi.
Albin Michel
393 pages – 17€
Paru en 2010
L’auteur : Didier Van Cauwelaert est né à Nice en 1960. Prix Del Duca en 1982 pour Vingt ans et des poussières, prix Roger Nimier en 1984 pour Poisson d'amour, prix Gutenberg en 1987 pour Les Vacances du fantôme, prix Goncourt en 1994 pour Un Aller simple, Molière 1997 du meilleur spectacle musical pour son adaptation du Passe-muraille, Grand Prix du théâtre de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre, Grand Prix des lecteurs du Livre de poche en 1999 pour La Vie interdite, Prix Femina Hebdo du Livre de Poche en 2001 pour La Demi-pensionnaire, Prix Science Frontières de la vulgarisation scientifique en 2002 pour L'Apparition, Didier van Cauwelaert a également publié en 2005 un essai retentissant, Cloner le Christ.
Site de la série : http://www.thomas-drimm.com
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23/03/2011
Seul dans la ville entre 9h00 et 10h30 (Y. GREVET)
« Tout a commencé par une expérience littéraire que madame Darlène, notre professeur de français, avait intitulée « Création-récréation ». »
A sa classe de Première littéraire, un professeur de français a proposé le sujet suivant : « Postez-vous seul à un endroit du centre-ville entre 9h00 et 10h30 et écrivez ce que vous voyez ou ce que cela vous inspire. La forme est libre: description, fiction, poésie… » Sauf que… ce jour-là, le notaire de la ville a été assassiné ! Et qu’Erwan, un des élèves de madame Darlène, est persuadé que les copies de ses camarades cachent forcément un indice. Aidé d’une camarade de classe, ils vont se mettre sur la piste du coupable.
L’idée de départ est parfaitement trouvée : jouer sur les différentes visions des choses pour y traquer la vérité, à la manière des exercices de style de R. QUENEAU, la trouvaille est judicieuse. De surcroît, elle permet à l’enseignant GREVET de se livrer à l’exercice d’auto-parodie, en ajoutant à chaque fois les commentaires du professeur sur la copie.
Le narrateur, Erwan, est un élève moyen, qui subit la pression paternelle de la réussite et qui tente de mener de front sa vie d’ado qui découvre les sentiments amoureux et d’élève qui tente de se préparer au mieux à son bac de Français. A travers sa relation avec Cassandre, jeune fille issue d’un milieu plus favorisé, c’est également la découverte de relations sociales autres que celles qu’il connaissait jusqu’alors.
La trame policière est bien menée, sans être trop prégnante et prendre le pas sur le reste, et la narration alerte, jouant sur la diversité est points de vue, en fait une lecture tout à fait plaisante.
- Voilà, je vous explique. La police a lancé un appel à témoins pour le meurtre du notaire qui s’est déroulé pendant que...
- Mais ce n’est pas vrai ! Vous recommencez avec votre histoire. Vous êtes têtu.
- Madame ! Les enquêteurs piétinent. Nous devons les aider. C’est une question de civisme. La vérité doit triompher.
- Erwan, s’il vous plaît. J’ai lu très attentivement toutes les copies et peux vous assurer qu’aucun de vos camarades n’a été témoin d’un meurtre.
- Je n’ai pas dit ça. Mais des éléments jugés par vous sans importance peuvent s’avérer extrêmement intéressants pour des yeux avertis. Les policiers en charge de l’affaire peuvent faire des recoupements avec des éléments en leur possession. Vous devriez les contacter, madame.
- Je n’ai pas de temps à perdre et vous non plus ; le bac blanc est dans trois semaines et je sais que vous n’êtes pas prêt. Alors, n’en parlons plus. Concentrez-vous sur vos examens et laissez la police faire son travail. Au revoir.
Yves GREVET, Seul dans la ville entre 9h00 et 10h30.
Syros
220 pages – 13,90€
Paru en 2011
L’auteur : Yves GREVET est né en 1961 à Paris. Il est marié et père de trois enfants. Il habite dans la banlieue est de Paris, où il enseigne en classe de CM2. Il est l’auteur de romans ancrés dans la réalité sociale. Les thèmes qui traversent ses ouvrages sont les liens familiaux, la solidarité, l’apprentissage de la liberté et de l’autonomie. Tout en restant fidèle à ses sujets de prédilections, il s’essaie à tous les genres. Après Méto, une trilogie de science-fiction, il signe avec Seul dans la ville entre 9h00 et 10h30 son premier roman d’enquête.
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04/03/2011
L'Appel du destin (F. Mc INTOSH)
« Aveuglé par le soleil, maître Tyren plissa les yeux pour inspecter l’échafaudage branlant.»
A treize ans, Griff est monteur de chapiteau pour le célèbre spectacle ambulant, « Les Merveilles de la Nature de Maître Tyren ». Ses frères aînés sont les jumeaux élastiques, deux contorsionnistes de grand talent, et quand le directeur du cirque a contacté leur père pour les embaucher, c’est tout naturellement que ce dernier n’a pas voulu séparer les trois frères. Mais Tyren s’est vite révélé sous son vrai jour : avide et n’hésitant à menacer ou maltraiter pour arriver à ses fins. Et lorsqu’une nouvelle recrue va arriver, avec ses créatures plus étonnâtes les unes que les autres, Griff ne va pas hésiter…
On ne s’ennuie pas une seconde à la lecture de ce gros roman de presque quatre cents pages. L’histoire est touffue, les péripéties abondent, les rebondissements également, c’est un excellent moment de lecture.
Fiona Mc INTOSH a choisi de mener deux histoires en parallèle, avant de les faire fusionner pour le plus grand plaisir du jeune lecteur. Les personnages sont des adolescents éprouvés par la vie, garçons et filles, ayant connu des existences différentes mais néanmoins similaires, et c’est leur force de caractère qui va leur permettre de s’arracher à leur destinée.
Placé dans un univers de fantasy, peuplé de chevaliers félons, de créatures magiques et même de pirates, le récit est parfaitement calibré pour plaire aux adolescents, filles et garçons, qui y trouveront qui des sentiments romanesques qui de l’action, dans un style fluide et accessible. Un petit bémol : le choix du titre traduit. Pourquoi ne pas avoir gardé « le chuchoteur » original, qui a son rôle dans l’histoire ?
Tess considérait Griff avec stupéfaction.
- Tu peux entendre mes pensées ! répétât-t-elle d’un ton incrédule.
- C’est vrai, répondit-il, l’air embarrassé. Mais seulement celles dont tu es si consciente que… que tu les projettes dans ton esprit, j’imagine.
Ce secret si soigneusement gardé depuis tant d’années, voilà qu’il en avait fait part à deux personnes différentes au cours de la même journée, et à de quasi-étrangers, encore… Le silence qui s’installa devint intolérable et il était sur le point de bafouiller des excuses quand Tess le surprit en décarrant, la mine grave :
- Je te crois.
- Vraiment ?
Elle hocha la tête. (…)
Griff poussa un soupir de soulagement avant de s’écrier :
- Je suis tellement désolée pour toi, Tess ! Je suis si triste que tu sois seule au monde…
- J’ai mes amies les créatures, répondit-elle tristement avant d’ajouter, un peu plus joyeusement : Et je t’ai toi, maintenant… Tu sais, je n’aimerais pas avoir ton talent. Ça doit être très dur de vivre avec.
Tess était bien la première personne à compatir à son sort.
Fiona Mc INTOSH, L’Appel du destin.
Castelmore
384 pages – 14,90 €
Titre original : The Whisperer – Paru en 2009 – Traduit en français en 2011
L’auteur : Fiona McIntosh a grandi et fait ses études à Brighton en Angleterre, avant de travailler à Londres dans les relations publiques et le marketing. Lors d’un tour du monde, elle a découvert l’Australie où elle a décidé de s’installer. Elle a depuis mené carrière dans le tourisme, parcouru la planète (à la recherche du meilleur chocolat chaud… titre qu’elle accorde actuellement à celui du George V à Paris) et vit à Adélaïde avec son mari et ses deux enfants.
Blog de l’auteur (en anglais) : http://www.fionamcintosh.com
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09/02/2011
Terrienne (J-C. MOURLEVAT)
« Etienne Virgil n’allait pas bien quand il fit la rencontre, au début de l’automne, de cette jeune fille qui s’appelait Anne Collodi.. »
Un écrivain en manque d’inspiration croise un jour sur sa route une drôle de jeune fille, qui a l’âge de sa petite-fille. Anne est à la recherche de sa sœur Gabrielle, disparue le lendemain de son mariage. Etienne Virgil va la laisser au croisement d’un panneau portant l’inscription « Campagne ». Le problème, lorsqu’il va y réfléchir plus tard, c’est qu’il n’a jamais – lui qui est de la région – entendu parler de cette ville. Commence alors une aventure étrange, extraordinaire au plein sens du terme, aux frontières du réel…
Une fois de plus, tout en se renouvelant, Jean-Claude MOURLEVAT réussit un magnifique roman, tout empreint de sensualité, d’amour et de littérature. L’onomastique est essentielle dans Terrienne, soigneusement choisie à partir de « classiques », qu’il s’agisse de Barbe-Bleue, de Pinocchio ou de l’auteur des Bucoliques et des Géorgiques, ramenant ainsi la nature au cœur du roman. Car c’est la vie sous sa forme la plus essentielle qui est finalement au centre du livre , « le trop froid et le trop chaud », « le trop et le pas assez », l’air que l’on respire à pleins poumons.
Opiniâtre et déterminée, la jeune Anne ira au bout de son voyage, au bout de ses forces aussi, mais en reviendra plus riche de tout et bien déterminée à vivre, tout simplement. L’univers qu’elle découvre donne le frisson, car il est à la fois si proche et si loin de nous. Si proche car son aseptisation forcenée évoque tous les principes de précaution dont on nous surprotège, si loin car, dieu merci, on salive encore à l’évocation des spaghettis bolognaise du grand-père et de la quiche lorraine qui donne la nausée aux autres.
Roman fantastique car jouant avec la lisière du monde réel et l’autre, semblable au pire que notre civilisation a pu produire (on pense ici aux cheminées d’incinération dont la fumée étouffe), il amène le lecteur à douter, à frémir, à redouter cette étrange proximité ; mais Terrienne reste également un formidable roman du réel, un hymne à la vie et à ses petits bonheurs, un éloge de l’humain et de sa force.
- Pourquoi m’as-tu appelé ? reprit-il. Je suis vieux. Je ne sais rien faire. Tu ne me connais pas. Nous faisons un couple d’aventuriers complètement à côté de la plaque, tous les deux. Je suis sûr qu’il y avait dans ton entourage au moins cinquante personnes plus compétentes que moi.
- Peut-être.
- Alors ?
- Alors je sais pas… J’ai eu l’intuition que…
- Que quoi ?
- Que vous feriez l’affaire. Que vous seriez la bonne personne. Je vous ai trouvé l’air un peu perdu, dans la voiture. Mais l’air sage aussi. C’était un drôle de mélange. Et puis, votre métier. Je me suis dit que vous seriez peut-être plus familier avec ces choses peu ordinaires.
- J’avais l’air tellement perdu ? demande-t-il.
- Oui. Un peu.
- Ah, bon.
Jean-Claude MOURLEVAT, Terrienne.
Gallimard
390 pages – 16 €
Paru en 2011
L’auteur : Jean-Claude MOURLEVAT est né en 1952 à Ambert en Auvergne, de parents agriculteurs. Il est le cinquième enfant de six (trois frères et deux sœurs).
Il fait des études à Strasbourg, Toulouse, Bonn et Paris et exerce le métier de professeur d'allemand en collège pendant cinq ans avant de devenir comédien de théâtre. Il est notamment l'auteur et l'interprète du clown muet nommé «Guedoulde», spectacle joué plus de mille fois en France et un peu partout dans le monde. Il met en scène de nombreuses pièces de Brecht, Cocteau, Shakespeare…
Depuis 1997, il publie des ouvrages pour la jeunesse. Il écrit tout d'abord des contes, puis un premier roman, La Balafre. Depuis, les livres se sont succédés avec bonheur, plébiscités par les lecteurs, la critique et les prix littéraires.
Jean-Claude MOURLEVAT réside près de Saint-Étienne, avec sa femme et leurs deux enfants.
Site de l’auteur : http://www.jcmourlevat.com
Une interview de l'auteur : http://www.dailymotion.com/video/xgrqc0_une-rencontre-avec-jean-claude-mourl
Un autre extrait : "Mangiate !"
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02/02/2011
Mon Vaisseau Te Mènera Jeudi Sur Un Nuage (M. MALTE)
« Mercure a le cœur dur. Un cœur de fer. »
Parce que sa petite sœur Juju est malade, Romain vient emménager pour une semaine avec ses parents dans La Maison des Parents. Située en face de l’hôpital où est soignée sa sœur, elle héberge les familles des malades. C’est là qu’il va faire la connaissance d’Alexia, une fille de son âge un peu tête à claque qui en sait plus long que tout le monde sur les médecins et les maladies. Ce qui n’intéresse pas Romain. Lui, sa passion, c’est l’astronomie. Plus tard, il ira dans l’espace, c’est sûr.
Marcus MALTE choisit ici d’aborder un sujet délicat : le cancer des enfants et, surtout, les conséquences sur les proches. A travers ce court roman, il brosse une galerie de personnages qui réagissent tous différemment face à la situation : du déni à la fuite, de la douleur à l’incompréhension, tout y est. Confiant les rênes de la narration à Romain, il joue de la naïveté du point de vue pour des choses toujours justes et pleines de sensibilité.
Son personnage caparaçonné dans sa passion, qui ne supporte pas l’odeur de plus en plus prégnante de l’hôpital, va peu à peu apprivoiser une réalité difficile et grandir en regardant des adultes désorientés. Avec tact, avec délicatesse, mais droit au but, Marcus MALTE réussit ici un livre étonnant, qui touche autant les petits que les grands, même si la lecture à partir de dix ans est à réserver aux enfants matures.
- Ca t’a plu ?
- Bof. Pas trop.
- Ah bon ?
- J’aime pas les magiciens. C’est toujours des faux.
- Des faux ?
- Ouais. Ils font semblant d’avoir des pouvoirs magiques, mais en fait ils n’en ont pas. C’est tout truqué, leurs tours. (…) Si c’était un vrai magicien, il ferait disparaître la maladie plutôt que de faire disparaître des foulards.
- Et puis quoi encore ? Tu confonds les magiciens avec les médecins. Je te signale que le professeur Hatier n’a rien à voir avec Harry Potter.
- Ouais, ben, je me demande si c’est pas un faux, lui aussi.
Marcus MALTE, Mon Vaisseau Te Mènera Jeudi Sur Un Nuage.
Tempo Syros
115 pages – 5,95 €
Paru en 2011
Lire un extrait : http://www.syros.fr/feuilletage/viewer.php?isbn=9782748510607
L’auteur : Marcus Malte est né en 1967 à La Seyne-sur-Mer, et il y est resté. Devant la mer. Il a fait des études de cinéma, mais ça n’a pas trop marché. Il a fait un peu le musicien, mais ça n’a pas trop marché. Aujourd’hui il essaie d’écrire des histoires. Un premier roman publié en 1996 au Fleuve Noir, "Le doigt d'Horace". Depuis, une douzaine de romans publiés, et autant de nouvelles, aussi bien pour la jeunesse que pour les adultes. Des histoires assez noires, pour la plupart.
Site de l'auteur : http://www.marcusmalte.com
SELECTIONNE POUR LE PRIX DES INCORRUPTIBLES 2012-2013 - CATEGORIE CM2-6°
19:06 Publié dans Vie quotidienne | Lien permanent | Tags : syros, tempo, malte, cancer, hôpital, enfant, incorruptibles | | Facebook | |